La ruelle mal assortie est un bref dialogue satirique dans lequel la reine margot se montre en entretien avec un de ses valets de coeur, usant de la logique comme de ce dernier, selon son bon plaisir : platonicienne pour commencer, faisant grand cas de théories replâtrées qu'elle inflige à son amant, et montrant à la fin quelque goût pour la chair.
Le dévoilement satirique n'est pas seulement, ici, celui de la duplicité d'une reine, mais celui de cette renaissance dans son entier, qui, l'ancienne conscience historique-religieuse s'étant effondrée avec les bases de l'ancien monde, n'est plus que l'abandon à la folie particulière d'un pouvoir désormais aveuglé. ce pouvoir nouveau, privé de la conscience qui le justifie, se donne des airs, et il le sait.
La parodie est donc son caractère éminent, comme son redoublement y insiste dans le présent divertissement littéraire.
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