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Un impétueux tempérament méditerranéen, la verdeur et le pittoresque d'un langage coloré tiraillé entre vérité et affabulation, le sens de l'image et de la galéjade, voilà en quelques mots la formule magique, seule détenue par tous ces artistes à nul autre comparable, acteurs, auteurs ou créateurs marseillais, toulonnais ou arlésiens. La Provence a connu son âge d'or du cinéma entre 1930 et 1960. Une époque constellée de vedettes issues de spectacles régionaux, ces fameuses opérettes marseillaises ou toulonnaises, artistes de la chanson, de l'art lyrique, de la comédie ou du café-concert tel Fernand Contandin, alias Fernandel. Vivier de talents, la Provence fut le point de départ d'une florissante industrie cinématographique, et des studios surgirent partout, à Marseille, à Toulon ou à Nice. Tous les artisans du septième art tenaient à leur disposition de merveilleux acteurs mais aussi de splendides paysages, des marécages de Camargue aux plaines arides de Crau, des collines embaumées aux spectaculaires calanques, des maquis épais aux splendides barres rocheuses jusqu'aux rivages bleu d'azur. Un Eldorado à portée de caméra. Un âge d'or achevé avec la fermeture des studios Pagnol, la disparition de Raimu, Alibert, puis Fernandel. Berval, Rellys, Andrex, Milly Mathis et bien d'autres furent aussi des figures populaires du cinéma provençal. Comme l'a souligné Marcel Pagnol, même si les films tournés en Provence « atteignent l'universel », ce sont d'abord des oeuvres où dominent l
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