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Proposant à notre regard un matériel pictural totalement renouvelé, cet ouvrage propose de redécouvrir la peinture romaine, étudiée et magnifiée dès l'Antiquité, notamment par Pline l'Ancien, mettant en lumière son évolution esthétique et la progressive autonomisation de la peinture de paysage, de scènes de genre, ainsi que l'art du portrait.
La peinture romaine a été étudiée et magnifiée dès l'Antiquité, notamment par Pline l'Ancien. Malheureusement, la plupart des oeuvres ont été détruites par le temps, les guerres, les invasions et leur fragilité. Et la conception élitiste de l'art qui prévalait dans l'Antiquité ramenait bien des oeuvres à une fonction purement décorative.
Par ailleurs, cette peinture située pour l'essentiel dans la filiation de la peinture grecque classique puis hellénistique a longtemps souffert d'un malentendu : on lui reprochait de trop imiter des modèles et des genres déjà codifiés. Or, cette influence ne fut pas la seule et, assez tôt, la peinture de la République (IIe-Ier siècles avant notre ère), puis celle de l'Empire (Ier-IVe siècles de notre ère) trouvèrent leur voie propre.
Cet ouvrage collectif se fonde sur les découvertes déterminantes des toutes dernières décennies qui proposent à notre regard un matériel pictural totalement renouvelé : Vergina en Macédoine, la Domus Aurea à Rome, la villa d'Oplontis près de Pompéi, les portraits du Fayoum en Egypte...
Suivant un parcours chronologique depuis le IVe siècle av. J.-C. jusqu'au IVe siècle de notre ère, cet ouvrage ne s'attache plus seulement à suggérer des oeuvres originales pour la plupart disparues, mais à expliquer l'évolution esthétique de ces périodes créatrices où les copies se multiplièrent, où les styles décoratifs donnèrent lieu à des variantes dans toutes les provinces de l'Empire, et où tous les thèmes décoratifs se renouvelèrent.
La précision des analyses et la richesse d'une iconographie souvent peu connue, parfois inédite, permettent de renouveler l'analyse des oeuvres de sites depuis longtemps étudiés (Pompéi, Herculanum...) et de percevoir plus finement le développement et l'autonomisation de la peinture de paysage, de scènes de genre (vie quotidienne, cérémonies...), ainsi que l'art du portrait.
C'est un univers pictural dense et parfois étonnamment proche de notre sensibilité que nous restitue cet ouvrage.
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