Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
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mais reconstruire sa vie en toute tranquillité. Mais pourtant il reste un vide qui l'empêche de profiter pleinement de sa nouvelle condition. Sa famille lui manque et il ne peut cesser de rechercher son frère Nimia dont il n'a aucune nouvelle depuis sa disparition en Iran.
Ses investigations l'amènent vers son ancien logis où cohabitent 9 réfugiés sans papiers qui subissent les mauvais traitements de ses anciens employeurs. Il est question de meurtre et pour Kouplan, lui qui s'en est sorti, il est impossible de ne pas se sentir concerné. Toujours aussi empathique, il ne peut s'empêcher de s'impliquer pour tenter de les aider.
S'en suit une enquête assez incroyable où chacun est mis à contribution pour tenter de démasquer les criminels tout en essayant d'éviter d'en subir les conséquences. Mais le danger est grand .... et chacun va risquer sa vie en suivant les plans de Kouplan.
Outre cette enquête très particulière et passionnante, c'est le destin tragique des sans-papiers qui encore une fois est évoqué entre désespoir et résignation. Le trafic très lucratif dont ils font l'objet est largement dénoncé.
En parallèle, Kouplan continue ses recherches personnelles et va croiser Victor qui tremble tous les jours pour sa sécurité et celle de sa famille. Il est pourchassé par un homme qui semble tout connaître de son passé et menace son équilibre encore précaire. Cette rencontre est particulièrement touchante. Certainement, le point d'orgue du roman.
L'auteur brosse une galerie de personnages avec beaucoup d'humanité, des marginaux, des laissés pour compte, des adeptes du parkour.
Il aborde aussi très largement avec justesse et émotion la question de l'identité sexuelle, un sujet essentiel pour notre héros, de son impact sur les familles.
Une belle réussite, un roman captivant qui alterne entre enquête, témoignage social et introspection personnelle. La fin offre une jolie touche d'optimisme !
Un grand merci à Robert Laffont et La collection La Bête Noire
https://chezbookinette.blogspot.com/2020/09/la-ou-se-trouve-le-cur.html
Tout d'abord un grand merci à Lecteurs.com (Fondation Orange) et les éditions Laffont qui m'ont permis de découvrir cet auteur dans le cadre des Explorateurs du Polar et qui surtout m'ont envoyé ce très bon livre !
Haletant, orignal le récit de Sara Lovestam nous emmène et nous conte dans un style acéré et précis les galères du héros Kouplan et de 9 immigrés iraniens sans papier dans ce pays scandinave, qui essaient de survivre. Ce roman est très intéressant car c'est plus qu'un polar, c'est une vraie critique sociale avec une description sans doute trop réaliste de la vie des sans papiers dans l'un de nos pays européens...
C’est la première enquête de Kouplan que je lis. Cela ne m’a pas posé de problème mais au vue de ce qui se passe dans cette enquête lorsque je lirais les précédentes je saurai des choses… mais ce n’est pas grave.
Ce roman est le dernier tome de la tétralogie, donc la conclusion.
Le personnage principal est très atypique. Un exilé iranien en Suède depuis 5 ans qui a changé de sexe.
Les thématiques principales tournent autour de l’exil politique et économique, et l’exploitation.
L’autre thématique forte est celle de l’identité.
Ces deux thématiques sont liées car parfois l’exil engendre la perte d’identité totale ou partielle. Soit pour des raisons de sécurité ou pour se reconstruire ailleurs.
Nous avons des êtres détruits dans leur pays d’origine qui subissent une nouvelle destruction à cause des réseaux et des exploiteurs.
Ici nous avons d’une part Nesrine (jeune fille) qui change de pays, de vie, se sexe et de nom. De l’autre son frère qui a changé de pays, de vie et de nom. Ces faits vont rendre difficile les retrouvailles. Une partie du roman est consacré à cette quête. Puis à une autre… deux types d’enquête vont les occuper.
On va se rendre compte que tout verrouiller pour se protéger peut devenir une entrave, une deuxième prison.
On est beaucoup dans l’idée du passé et du présent. Aux vu des circonstances le futur a du mal à s’imposer dans les priorités. Ils sont encore dans l’idée de survivre et pas dans l’idée de vivre pleinement, prisonnier de la peur.
C’est un roman à la troisième personne tantôt on suit Kouplan, tantôt Victor. Au début, il faut bien assimiler les « double-noms ».
Tout d’abord, un grand merci aux éditions Robert Laffont, collection La bête noire et Lecteurs.com, pour m’avoir permis de découvrir ce roman policier.
Quatrième titre de la tétralogie de l’auteure Sara Lövestam, « Là où se trouve le cœur » aborde avec une grande précision différents thèmes brûlants de notre temps.
Qui minent les sociétés nanties : le transgenre, les réfugiés et les sans-papiers…
À noter que la lecture des précédents tomes amène semble-t-il à une meilleure compréhension de la psychologie du personnage principal. Or donc, sans dévoiler les arcanes de ce roman – que par ailleurs je ne classerais pas dans le genre polar – nous retrouvons Kouplan qui possède dorénavant : une carte de résident, un job et une colocation. Mais un fil rouge domine son existence : retrouver son frère Nima Amirpour et ses parents ! Lors de ses différentes pérégrinations, il côtoie : l’arbitraire, la méchanceté, la torture psychologique, l’exploitation de plusieurs réfugiés sans-papiers. Dès lors, il n’a de cesse de chercher à les sortir de l’ornière de l’horreur.
Il aura l’aide de personnes, au grand cœur, qui malgré la transphobie actuelle de nos sociétés sauront lui apporter un soutien dans sa quête d’empathie et de justice humaine.
L’écriture aisée, sans pathos, correspond plus à un documentaire sociétal qu’à un polar. Une écriture intimiste qui ne peut que ravir les adeptes de la psychologie. En gardant à l’esprit : que c’est une œuvre du cœur inondé des larmes de l’altérité.
Chronique Nathalie Bullat
je remercie les Éditions Robert Laffont et Orangelecteurs pour m'avoir envoyé ce livre.
Ce roman est le 4ème volet des aventures de Kouplan, héro des romans de Sara Lövestam. Lire une série dans le désordre peut s'avérer compliqué même si la plume est belle !
L'auteure pose en regard lucide sur la misère humaine mais elle a l'élégance de ne pas tomber dans l'excès. Le sordide côtoie la générosité..
Kouplan, jeune transsexuel Iranien a fui son pays, et après avoir vécu des années très difficiles, connu la brutalité de la rue, il est enfin intégré en Suède comme bibliothécaire. Il recherche Nima, son frère journaliste politique qui s'est évadé des geôles de son pays. Nima a changé de nom, épousé une Finlandaise et craint sans cesse d'être retrouvé par les services secrets iraniens.
Huit années qu'ils ne se sont pas revus !!
En plus de ses recherches familiales, Kouplan enquête sur la mort de deux réfugiés qui auraient été assassinés par Pontus et Azad, ses anciens employeurs, voyous peu scrupuleux qui profitent du désespoir des immigrés illégaux, les logeant dans les bas-fonds de la capitale Suédoise et les faisant travailler dans des conditions épouvantables.
Kouplan met un point d'honneur à défendre ce qui est juste, il élaborera un plan pour aider neuf réfugiés de tous bords et de tous âges, victimes, comme lui l'a été avant, des maltraitances de ces maudits employeurs.
je ne classerai pas ce livre dans la catégorie roman policier et thriller, bien qu'une enquête soit menée. C'est plus une intrusion réaliste dans le monde des pauvres, des rejetés, de tous ceux à qui la vie a distribué les mauvaises cartes et qui veulent se construire une avenir digne.
J'ai découvert Sara LOVESTAM l'année dernière.
J'ai aimé lire les aventures-enquêtes suédoises de son héros, Kouplan, un jeune iranien "détective privé sans papiers" avec "A chacun sa vérité", "Ca ne coûte rien de demander", puis "Libre comme l'air".
Alors, quand la Fondation Orange m'a proposé de participer à l'opération Explorateurs du Polar, je n'ai pas hésité une seconde, et j'ai choisi de recevoir le quatrième opus de cette tétralogie.
Kouplan a maintenant des papiers, mais il est toujours sans nouvelles de sa famille, de son frère en particulier, qui lui aussi a dû arriver en Suède, mais qui ne figure nulle part sous son, nom de naissance (Kouplan non plus d'ailleurs).
En partant à la recherche de ce frère, dont il a laissé sa seule photo dans son premier logement, chez son employeur-marchand de sommeil à ses heures perdues, il rencontrera ceux qui l'y ont remplacé. Des immigrants illégaux qui gagnent des clopinettes en échange de longues heures de travail pénible.
L'un d'entre eux a récemment disparu et ses camarades suspectent son décès ...
Et voilà Kouplan repartant en croisade ...
Un roman beaucoup plus intimiste que les précédents ...
Un roman dont j'ai beaucoup apprécié l'ambiance, le ton, la bienveillance tout comme les descriptions de la vie suédoise, si loin de Stockholm l'internationale ...
Un roman qui clôt admirablement cette tétralogie.
Je remercie la fondation Orange, Lecteurs.com, et les Editions Robert Laffont / La Bête Noire, qui m'ont fait parvenir cet ouvrage dans le cadre des Explorateurs du Polar 2020.
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