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La maison qui ne dormait jamais - partition pour clarinette, alto, violoncelle, accordeon & recitant

Couverture du livre « La maison qui ne dormait jamais - partition pour clarinette, alto, violoncelle, accordeon & recitant » de Finzi Graciane aux éditions Artchipel
  • Date de parution :
  • Editeur : Artchipel
  • EAN : 9790560253268
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Il était une fois une maison toute simple, pas bien grande, pas bien élégante, à l'orée d'un village... Alors, pourquoi conter l'histoire d'une maison aussi ordinaire, me direz-vous ? On peut admirer tant de majestueuses et vastes bâtisses, façonnées avec de nobles pierres, des marbres précieux,... Voir plus

Il était une fois une maison toute simple, pas bien grande, pas bien élégante, à l'orée d'un village... Alors, pourquoi conter l'histoire d'une maison aussi ordinaire, me direz-vous ? On peut admirer tant de majestueuses et vastes bâtisses, façonnées avec de nobles pierres, des marbres précieux, tant de palais, de riches manoirs, de châteaux fortifiés... on peut même trouver d'étranges demeures faites de boue, de paille, de tissus, de glace ou de bouse de vache.Étroite, biscornue, cette petite maison ne possédait rien de particulier; elle se cachait loin des rues fréquentées, des cafés, des magasins, loin de tout enfin... Sa peinture partait en lambeaux, sa cheminée penchait sur le côté et plusieurs lézardes couraient du sol au plafond. À vrai dire, quand, par hasard, ils la longeaient en voiture, les passants ne la remarquaient pas.Pourtant, cette pauvre bâtisse possédait quelque chose qui la différenciait de toutes les autres. Du matin au soir et du soir au matin, elle retentissait de rires et de chants. On y entendait bêler, bramer, beugler, blatérer, piailler, japper, caqueter, ululer, siffler, grouiner, roucouler... La vieille dame qui habitait là depuis toujours accueillait les enfants du voisinage, mais aussi les chats perdus, les chiens errants, les hérissons à trois pattes, l'âne fatigué dont plus personne ne voulait, le lièvre qui n'y voyait plus, le cochon qui s'était enfui de la ferme juste avant d'être mangé... Les oiseaux migrateurs venaient s'y reposer, les insectes y voletaient toute la journée, les abeilles y butinaient sans piquer personne... On aurait juré que même les herbes, les fougères y frémissaient de plaisir. Personne n'y avait jamais chassé, mordu ou griffé personne...

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