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La maison dorée

Couverture du livre « La maison dorée » de Jessie Burton aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072870774
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Amsterdam, 1705. La ravissante Thea Brandt fête ses dix-huit ans. Elle représente l'unique espoir des siens de redorer le blason de la famille. Sa tante Nella lui trouve le beau parti idéal mais la jeune femme n'a d'yeux que pour le grand théâtre de la ville et pour Walter, l'artiste qui y peint... Voir plus

Amsterdam, 1705. La ravissante Thea Brandt fête ses dix-huit ans. Elle représente l'unique espoir des siens de redorer le blason de la famille. Sa tante Nella lui trouve le beau parti idéal mais la jeune femme n'a d'yeux que pour le grand théâtre de la ville et pour Walter, l'artiste qui y peint les décors. Tous deux s'engagent dans une liaison enflammée, menaçant la réputation de Thea et des siens. De mystérieuses figurines miniatures, sculptées avec une virtuosité éblouissante, font leur apparition, bouleversant la vie de chacun.Après le succès de Miniaturiste, La maison dorée, tout en grâce et en rebondissements, fait naître une héroïne aussi audacieuse qu'avide d'indépendance. Mais qui, de la raison ou du coeur, saura vaincre ?

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Avis (4)

  • J'avais aimé Miniaturise malgré sa noirceur et son pessimisme.
    Malgré tout, un petite fille était née à la fin de l'histoire et nous la retrouvons ici pour ses 18 ans.
    Retour à Amsterdam ; une jeune fille amoureuse, trahie, passionnée de théâtre mais qui doit se soumettre aux exigences de sa...
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    J'avais aimé Miniaturise malgré sa noirceur et son pessimisme.
    Malgré tout, un petite fille était née à la fin de l'histoire et nous la retrouvons ici pour ses 18 ans.
    Retour à Amsterdam ; une jeune fille amoureuse, trahie, passionnée de théâtre mais qui doit se soumettre aux exigences de sa classe sociale.
    Il est questions de lutte des classes, de médisances, de racisme, de déclassement, de conventions, de pauvreté mais surtout d'amour filial, de traumatisme d'enfance et de secret de famille.
    Une écriture élégante, quelques petites longueurs qui accompagnent la nostalgie du récit.
    Une suite charmante et une lecture plaisante.

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  • Nous retrouvons Nella Oortman à Amsterdam, en 1705, 18 ans après les événements de Miniaturiste. Son mariage avec Johannes Brandt, sa rencontre avec Marin et Cornelia, sa découverte de la grande ville semblent si lointaines... Notre héroïne n'est plus si jeune - presque 40 ans à présent. Elle a...
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    Nous retrouvons Nella Oortman à Amsterdam, en 1705, 18 ans après les événements de Miniaturiste. Son mariage avec Johannes Brandt, sa rencontre avec Marin et Cornelia, sa découverte de la grande ville semblent si lointaines... Notre héroïne n'est plus si jeune - presque 40 ans à présent. Elle a pris la maisonnée en main et s'apprête à passer le flambeau à Thea. Le bébé dont elle s'est occupée comme sa propre enfant fête ses 18 ans. Thea et Nella ne sont pas du même sang et pourtant, tant de choses les lient malgré leurs différences, tant de choses les rapprochent malgré les 18 ans qui les séparent.
    Comme Nella dans sa jeunesse, Thea nourrit des espoirs simples et pourtant fous... Elle ne rêve pas de s'approprier la vie citadine, puisqu'elle y est née, mais elle rêve de découvertes, d'autres pays et paysages et, surtout, d'amour aussi véritable qu'au théâtre. A l'inverse, sa tante manœuvre pour trouver un bon parti en vue d'un mariage qui redorerait le blason des Brandt ; tandis que son père projette des plans sur la comète - ou plutôt des plans sur les ananas...

    J'ai retrouvé avec grand plaisir Nella adulte, forte des expériences troublantes et traumatisantes racontées dans le premier tome. Jessie Burton réussit à nouveau à me plonger dans le passé aux côtés de ses héroïnes aussi touchantes qu'attachantes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Thea. Comme sa tante avant elle, elle peine à trouver sa place au sein d'une société hostile dans laquelle elle ne se reconnaît pas ; et qui ne la reconnaît pas non plus... Il faut dire que Thea cumule les attributs vus d'un mauvais œil par la "bonne société" amsteldamoise. Thea, aspirant à une certaine forme de liberté, est plus audacieuse que ne l'était Nella. Malgré l'absence de mère, elle a eu de meilleurs exemples finalement, et elle a su tirer partie des leçons inculquées par sa famille, même si elle ne sait presque rien des événements survenus 18 ans plus tôt. Car Thea porte en elle toute la difficulté de se construire lorsqu'on ignore tout du passé de ses ancêtres et des raisons de leur faillite financière et sociale.

    Le style de Jessie Burton est fluide et imagé, ponctué de très belle sentences. Elle crée des personnages sinueux, plus compliqués et plus retors qu'il n'y parait, dissimulant leur vraie nature sous leurs carapaces ou leurs atours. La construction est simple mais rythmée et les personnages gagnent en profondeur au fil des pages. Malgré ses presque 500 pages, c'est un ouvrage qui se lit assez rapidement tant la narration est captivante. Comme avec Miniaturiste, j'y ai trouvé à la fois un roman historique se déroulant dans un pays et une période que je connais très peu, et un roman d'ambiance aux nombreux rebondissements.

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  • De retour à Amsterdam 18 ans après la mort du mari de Nella dans Miniaturiste.

    J’ai aimé retrouver ce personnage qui tente de toutes ses forces de maintenir les apparences amstellodamoises malgré le manque d’argent de plus en plus criant.

    J’ai aimé suivre sa nièce Théa dans son aventure...
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    De retour à Amsterdam 18 ans après la mort du mari de Nella dans Miniaturiste.

    J’ai aimé retrouver ce personnage qui tente de toutes ses forces de maintenir les apparences amstellodamoises malgré le manque d’argent de plus en plus criant.

    J’ai aimé suivre sa nièce Théa dans son aventure amoureuse secrète.

    J’ai aimé les rares objets que la miniaturiste dépose pour Théa cette fois-ci.

    J’ai adoré le Bal des faux-culs du quartier doré.

    J’ai aimé le botaniste et son rêve fou d’ananas aux Pays-Bas. Et je me suis souvenue, devant le jardin de la mère de Nella qu’aux Pays-Bas poussent des plantes incongrus dans ce pays du nord grâce à son climat océanique.

    J’ai découvert la liste de Smit, l’ancêtre de notre bottin pour la ville d’Amsterdam.

    J’ai aimé l’ouverture du roman sur l’anniversaire de Théa : le déjeuner sur le tapis, les oeufs crémeux, les puffets à l’eau de rose.

    J’ai adoré le chat Lucas qui mange à tous les râteliers.

    L’auteure semble avoir une passion pour les épinettes : il y en a partout (dans les maison, dans les tableaux).

    J’ai aimé cette idée de nouveau départ, un des leitmotiv du roman.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la confiture d’ananas que propose le botaniste : je ne suis pas certaine que j’aimerai.

    https://alexmotamots.fr/la-maison-doree-jessie-burton/

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  • Dix-huit ans après avoir quitté sa famille criblée de dettes pour épouser un riche marchand amstellodamois, Nella compte bien sur sa nièce Thea pour redresser les finances familiales en se liant à un beau parti.
    Mais la jeune fille, passionnée par le sixième art, est amoureuse d'un peintre de...
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    Dix-huit ans après avoir quitté sa famille criblée de dettes pour épouser un riche marchand amstellodamois, Nella compte bien sur sa nièce Thea pour redresser les finances familiales en se liant à un beau parti.
    Mais la jeune fille, passionnée par le sixième art, est amoureuse d'un peintre de décors pour le théâtre...
    Nous sommes au tout début du 18e siècle et Nella, désormais trentenaire, continue d'habiter l'une des plus belles maisons de la ville laquelle, faute d'argent, a perdu son apparat.
    Sous le regard de la bourgeoisie bien-pensante, la veuve d'un homme condamné pour sodomie vit donc avec Thea, métisse fruit des amours clandestines de Marin, la sœur décédée du maître de maison, et d'Otto, le bras droit de celui-ci ramené des colonies, et Cornelia, la servante.
    La maison de poupée habitée par des miniatures sosies des résidents capables de prédire l'avenir qui faisait le charme fantastique du premier opus de Jessie Burton est secondaire ici.
    « La Maison dorée » vaut surtout pour la description des relations entre la nièce et la tante qui évoluent de l'affrontement à la complicité.

    http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-la-maison-doree-jessie-burton-gallimard/

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