"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis que le petit garçon d'April Turner a été tué par une voiture, la jeune femme ne vit plus. Cela fait cinq ans qu'elle s'est écartée de tout ce qu'elle aime, et de tous ceux qui l'aiment, et entend bien continuer son existence ainsi.
Lorsqu'une lettre lui arrive de la part d'un notaire anglais, l'informant qu'elle est l'héritière d'une propriété abandonnée en Angleterre, Empyrean, la jeune femme tente de résister. Mais le mystère entourant cet héritage est intrigant, et elle décide de quitter temporairement la Nouvelle-Zélande pour le vieux continent, où elle va rencontrer des habitants étonnants : Oran, musicien qui reste loyal à sa femme infidèle ; Jack, qui vit dans les bois avec son chien ; et Sunny, dite Lady Day, qui approche des 90 ans mais qui est bien plus énergique que ceux qui ont la moitié de son âge. Sunny avait connu Empyrean lors de son âge d'or, et son histoire rend le passé encore plus vivant. Mais April sera-t-elle prête à renoncer à ses principes pour, enfin, revivre à nouveau ?
Une histoire qui vous apprend ce que signifie être vivant...
Depuis la mort de Ben, son petit garçon de cinq ans, mortellement blessé par une voiture à la sortie de l'école, April s'est retirée du monde.
Elle se sent fautive de l'accident, a quitté son mari et loge dans un petit appartement avec le minimum de confort, ne fréquentant que très peu son entourage " bonjour - bonsoir ".
La lettre d'un notaire va venir perturber son train-train habituel.
En effet, elle est informée qu'elle est héritière d'une propriété abandonnée en Angleterre, étant la dernière descendante d'un parfait inconnu.
Elle se décide toutefois a quitter temporairement la Nouvelle-Zélande pour régler cette affaire.
De nombreux travaux sont cependant nécessaires pour la mise en vente et c'est aidée du notaire et de Sunny qui a bien connu les habitants de cette demeure qu'elle va découvrir l'histoire de cette famille qui lui est apparentée.
Un roman qui se laisse lire facilement et qui nous apprend beaucoup de choses sur la nature, la faune, la flore.
La maison aux secrets m’a fait passer un très bon moment !
Nous rencontrons April, alors qu’elle apprend qu’elle est l’héritière d’une grande maison en Angleterre. April ne veut pas y penser, ne veut même pas songer à changer de vie. Depuis que son fils est mort il y a cinq ans, elle n’est résolu qu’à exister, purement et simplement, avoir la vie la plus simple et la plus fade qu’il puisse se faire. Mais l’envie de la voir, juste pour la vendre, est plus forte que tout...
Tout d’abord, quel plaisir de me replonger dans un roman des éditions Charleston ! Ca m’envoie dans une douce nostalgie en repensant à l’année dernière lorsque j’étais Lectrice Charleston !
J’ai beaucoup aimé La maison aux secrets avant tout pour le personnage principal, April, qui est incroyablement touchante ! April est une femme scindée en deux. On le constate de manière troublante lorsqu’elle évoque sa vie d’avant et sa « nouvelle vie », marquée par la mort de Ben, son enfant. Les différences entre ses deux vies, entre les deux April sont immenses et renforcent l’empathie que nous ressentons immédiatement à son égard, et ce dès la première ligne. J’ai eu du mal à concevoir cette vie presque pénitente que s’inflige April durant tout le roman mais plus je connaissais son histoire, plus j’essayais de me mettre à sa place et il m’est apparu que je pouvais concevoir cette vision des choses. La personnalité d’April et son deuil si profond m’ont beaucoup émue, j’en avais le cœur serré à de multiples reprises.
Je tire mon chapeau à l’auteur, parce que j’ai véritablement ressenti les émotions transmises avec une facilité déconcertante. La tristesse et le désarroi d’April me submergeaient par vagues à certains moments, au même titre que les sursauts d’espoir qui rythment sa nouvelle vie, bien qu’elle se démène pour les étouffer dès leurs naissances. L’écriture m’a transportée, fait vivre des moments intenses, de désespoir parfois, et c’est une vraie qualité pour un roman.
J’ai été sensible également à l’atmosphère du récit, qui commence à mon sens avec la première apparition physique de l’Empyrée. Même si April n’en veut pas, on sent qu’elle en tombe amoureuse au premier regard, qu’il s’agit d’une tentation extrême et nous aussi en tant que lecteurs, succombons à cette charmante bâtisse qui en inspirerait plus d’un.
J’ai apprécié tous les personnages du récit qui gravitent autour de l’Empyrée d’ailleurs. Qu’il s’agisse des personnages du XXème siècle comme du XXIème. L’amitié complexe qui lie les quatre protagonistes de l’histoire relatées dans les analepses est captivante. J’ai beaucoup aimé suivre les relations fortes et pourtant ambiguës par moment entre Sunny, James, Rowan et Lily.
De la même manière, j’ai tout autant adoré la Sunny du XXIème siècle et ses presque 90 ans, qui n’a en rien perdu de sa fougue. C’est un sacré bout de femme au tempérament incroyable ! Je pense aussi au personnage de sa mère, Dimity, qui est une femme exemplaire et particulièrement inspirante.
J’ai également apprécié les personnages masculins comme Oran qu’il est impossible de ne pas aimer. Il est attachant, sympathique, drôle et peut faire surgir un sourire par sa seule présence. De la même manière Edward est infiniment charmant par son humour et sa force d’esprit. Seul le personnage de Jack, qui a une place plutôt importante m’a laissée perplexe. Je n’ai jamais vraiment réussi à m’y faire et à l’appréhender. Mes sentiments à son égard étaient ambivalents, oscillants entre affection et malaise.
La seule chose dans le roman qui m’a un peu déçue est la fin. J’ai trouvé qu’elle était un peu trop tirée en longueur, avec quelques chapitres très courts qui à mon sens n’étaient pas véritablement importants pour l’essence du livre.
En définitive, La maison aux secrets est un roman captivant dont l’atmosphère vous retourne l’esprit et le personnage d’April, les tripes. J’ai été séduite par tout cet ensemble et vous enjoins vivement à découvrir ce roman !
Un grand merci aux éditions Charleston pour m'avoir envoyé ce manuscrit en avant-première dans le cadre de l'aventure Lectrice Charleston 2017.
« La maison aux secrets » de Catherine Robertson met en scène April, une femme qui décide de vivre une vie austère et sans plaisir suite au décès de son fils.
Cependant, son quotidien va être chamboulé lorsqu’elle va hériter, d'un lointain parent, d’une propriété en Angleterre. Elle va alors quitter la Nouvelle-Zélande pour se charger de la vente de cette maison, ne plus jamais en entendre parler et retrouver son quotidien gris et morne, loin de toute joie et plaisir.
Mais ce qu'April ne sait pas encore c'est que les nombreux secrets autour de cet héritage vont, petit-à-petit, transformer sa vie.
Dès le début, nous savons que ce récit aura une saveur particulière.
J'ai d'abord été un peu sceptique face aux choix de vie qu'April fait et son quotidien est vraiment particulier.
Cependant, passées ces premières pages et dès son arrivée en Angleterre, le texte devient subitement plus addictif, plus vivant.
J'ai été séduite par les paysages, par les personnages et par la propriété, l'Empyrean, qui est également un protagoniste à part entière de ce récit. La plume de Catherine Robertson est touchante, bouleversante et l'on tourne les pages à une vitesse folle : on est vraiment happé par ce récit poignant.
Chaque personnage, comme la propriété, connaissent une évolution frappante et émouvante. C'est comme si, en redonnant ses lettres de noblesse à l'Empyrean, tous les personnages se voyaient transformés également.
J'ai été tout autant séduite par les passages mettant en scène April que par les chapitres qui nous font retourner dans le passé, à l'époque de cette chère Sunny et de James. Petit-à-petit, nous découvrons chaque secret ou nous les devinons. Tel un bourgeon de fleur, le récit s'ouvre et nous révèle tout son potentiel, nous laissant vraiment pantois face à cette complexité insoupçonnée.
Il y a énormément de messages cachés dans cette histoire et beaucoup de choses inexplicables.
Jack, un homme que va rencontrer April, est-il une personne à part entière ou un fantôme ? On peut se poser cette question puisqu’elle est la seule, pendant tout le livre, à le connaître et même à le voir.
Le rouge-gorge et la couleur rouge sont aussi très présents du début jusqu’à la fin. Symbolisant le renouveau, l’évolution, l’égarement, ils apparaissent de manière anodine, mais sont porteurs de messages.
Enfin, que dire du dernier chapitre avec cette fameuse cabine téléphonique ? April reçoit un appel de qui ? Pourquoi ? Est-ce James ? Jack ou Ben ? Ou les trois ?
Cette fin ne m’a pas laissée indifférente et je suis curieuse de savoir quel sens vous donnez à ce dernier chapitre et de pouvoir tout simplement échanger avec vous là-dessus.
En conclusion, « La maison aux secrets » m'a vraiment séduite par son univers riche en couleurs et en émotions. Catherine Robertson nous fait rire, pleurer, détester, aimer, rêver. Plus qu'un roman, c'est une vraie ode à l'espoir, à l'amitié et à l'amour qui ne laissera personne indifférent.
Un livre à lire, à savourer.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/02/la-maison-aux-secrets-catherine.html )
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