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La lettre de Napoléon a sa soeur Pauline sur le pont du Northumberlan : d'août à octobre 1815

Couverture du livre « La lettre de Napoléon a sa soeur Pauline sur le pont du Northumberlan : d'août à octobre 1815 » de Gerald Cursoux aux éditions Complicites
Résumé:

Dans un manuscrit du Xe, découvert par un Français (C. Gérald) à Londres, un certain William S. Hawthorne (né à Plymouth en 1769) - qui aurait accompagné Napoléon à Sainte-Hélène à bord du Northumberland - relate avoir gagné la confiance de l'Empereur... suffisamment tout au moins, écrit-il,... Voir plus

Dans un manuscrit du Xe, découvert par un Français (C. Gérald) à Londres, un certain William S. Hawthorne (né à Plymouth en 1769) - qui aurait accompagné Napoléon à Sainte-Hélène à bord du Northumberland - relate avoir gagné la confiance de l'Empereur... suffisamment tout au moins, écrit-il, pour qu'il me demandât, vers la fin du voyage, de bien vouloir remettre à l'une de ses soeurs, la princesse Pauline Borghèse, une lettre qu'il avait rédigée pendant la traversée. Je courrais de grands risques, car toute intelligence avec notre illustre prisonnier pouvait être considérée comme un acte de haute trahison. Mais on disait la princesse Borghèse si belle... J'acceptai. Le 16 octobre 1815, avant de quitter le navire l'Empereur me fit appeler dans sa cabine et me remit, avec brusquerie, un paquet que je reconnus aussitôt...

Il me pinça l'oreille, et sortit sans un mot pour prendre place dans la chaloupe qui devait le conduire sur l'île. (C'est du Stevenson...).
William terminait en disant qu'il avait fait une copie de cette « Lettre à Pauline » que Napoléon aurait écrite sur le Northumberland. (C'est du Dumas).

Signé C. Gérald à Bordeaux le (illisible).

Napoléon n'est pas tendre avec lui-même : les épisodes les plus brillants ou les plus malheureux de sa vie font l'objet d'une critique dévastatrice, que ce soit sa politique qui aboutit à l'invasion de la France par des troupes étrangères qui campent dans Paris en 1815, l'enchaînement de ses campagnes qui ne pouvaient déboucher que sur un désastre, ou encore sa diplomatie qui n'a jamais pu venir à bout des coalitions et l'a entraîné dans des guerres inutiles comme en Espagne, ou catastrophiques comme en Russie ; que ce soit encore la mise en scène de son Sacre, les places offertes à sa famille Corse, les richesses pillées à travers l'Europe, les revers militaires oubliés comme en Égypte, l'assassinat du duc d'Enghien, sa vie amoureuse etc.

Tout dans cette lettre à sa chère Paoletta (sa soeur Pauline) relève d'une démarche analytique qui est l'autre face du visage qu'il offrira aux « Évangélistes » de sa suite, peut-être la face humaine.

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