"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À la suite de la chute de Napoléon III, les Républicains, à partir de 1870 jusqu'à la guerre de 1914, vont tout mettre en ouvre pour éliminer de la vie publique l'emprise de l'Église: tout d'abord et rapidement de l'espace public (enlèvement des statues et signes religieux, renommage des rues à caractère religieux, interdiction des processions...); ensuite, sur la période, et par étapes, la laïcisation de l'enseignement primaire puis secondaire; enfin la laïcisation des hôpitaux et de la Miséricorde, avec quelques dissensions entre le maire Alphonse Mas et son adjoint Émile Suchon.
Les lois vont se succéder insensiblement, par étapes de plus en plus rigoureuses : loi de 1901, loi de 1904 et loi de 1905 mettant fin au Concordat, dont on ne retient aujourd'hui que la philosophie générale : «article 1 : la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l'intérêt de l'ordre public.
Article 2 : La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.» Les projets de lois contre les congrégations vont se succéder jusqu'à la déclaration de guerre en juillet 1914.
Cet ouvrage montre, à partir des documents d'archives et de la presse de l'époque, comment cette période fut vécue à Béziers, dans un contexte économique et social difficile.
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