Ce travail est le résultat d'une recherche menée dans le cadre d'un Doctorat en Sciences de l'Education, à l'Université de Caen dont la Thèse a été soutenue en Juillet 2004. Il essaye de comprendre jusqu'à quel point la réforme éducative des années 90, visant plus de participation et d'autonomie dans la gestion de l'éducation, a apporté des innovations, au Cap Vert. L'analyse porte sur les processus de prise de décisions et elle montre que les espaces formels et effectifs de participation ne sont pas ceux de décisions significatives. La participation permet la légitimation d'idées visant à maintenir le pouvoir centralisé en place. L'analyse pointe l'autonomie dans la gestion de l'éducation comme étant une potentialité. Ce travail a conclu que la prudence et la rationalité administrative dans la gestion sont des caractéristiques marquantes. Les processus de prise de décisions privilégient l'informel, l'officiel et le pragmatisme dans la poursuite des objectifs de la réforme. Ce travail est destiné au public universitaire et au public en général désireux de comprendre le processus de réforme éducative et de gestion de l'éducation dans un petit pays, très vulnérable.
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