"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est en 1796 que commence la première campagne d'Italie, celle d'Arcole et de Rivoli. La seconde, celle de Marengo, aura lieu quatre ans plus tard. La campagne de 1796-97 rendra célèbre le nom d'un général de vingt-sept ans, inconnu jusque-là : Bonaparte. Elle se déroule sur plus d'un an et c'est une aventure stupéfiante. Avec des troupes misérables, sur un terrain d'opération secondaire, le jeune chef impose la paix à l'Autriche et appose sa signature à côté de celles du pape et de l'empereur d'Allemagne ! Les rebondissements de cette campagne, ses coulisses (y compris amoureuses : les lettres à Joséphine en témoignent) font de La Fureur de vaincre un véritable suspense. On voit le génie militaire de Bonaparte s'y développer en trois périodes, de la «guerre éclair» à la «guerre des étoiles», en passant par la «guerre d'usure». Cette fresque, qui se réfère souvent aux observations de Stendhal, témoin oculaire et analyste génial, devrait combler les amateurs de stratégie et les passionnés d'histoire.
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