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Les décharges de foudre se produisent toujours depuis une électrode plus pointue qui donne naissance à un champ électrique plus élevé autour d'elle, vers l'autre électrode plus plane. Nous allons considérer d'abord les coups de foudre nuage-sol, qui intéressent par leurs effets la majorité des installations électriques (d'énergie ou de télécommunication) et discuter dans un paragraphe séparé des décharges nuage-nuage qui représentent un danger pour l'électronique embarquée sur des aéronefs. Si la surface du nuage est plus incurvée que le sol, la décharge a lieu depuis le premier vers le deuxième, c'est un coup de foudre descendant. En cas contraire, si le sol présente des pointes, dues à l'existence d'une colline isolée au milieu d'une plaine, d'une tour élevée (tour de télécommunication), ou autre bâtiment très haut, la décharge se produit depuis le sol vers le nuage et cette foudre est appelée ascendante. Ces aspérités au sol étant plus rares, ce type de foudre est plus rare que le premier. Si l'électrode d'où part le traceur est chargée négativement, il s'agit d'un coup de foudre négatif ; en cas contraire, c'est un coup de foudre positif. En régions tempérées, environ 80 % des coups de foudre sont négatifs, les autres sont positif (Aguet et Ianoz 1987). Cette proportion est différente dans les régions tropicales, mais des études pour mieux préciser la fréquence respective des deux types de coups de foudre dans ces régions restent encore à faire.
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