"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La fin de la bipolarité nous avait habitués à un monde unique, dominé par la pensée du néolibéralisme, par le modèle de la démocratie occidentale et par l'action de la superpuissance américaine. Une rupture s'est produite : l'échec du néoconservatisme a ouvert les Etats-Unis à davantage de pluralisme et de modestie. La crise a montré les limites de l'économie de marché, la nécessité d'un retour de l'action publique. Enfin, dans ce désordre ambiant, les puissances émergentes se font de plus en plus entendre, apportant une tonalité nouvelle au concert des nations et suscitant de nouveaux centres de gravité. L'Europe, frappée de plein fouet par cette déstabilisation, perd de sa force en empruntant un néoconservatisme mou, cachant mal ses échecs et ses impasses. Les cartes du jeu mondial ont donc été rebattues au cours de l'année, mais la donne a-t-elle pour autant changé ? Pour prendre la mesure de ces évolutions, L'état du monde 2011 offre 50 analyses rédigées par les meilleurs spécialistes du champ international, allant de la « diplomatie de club » à la défaite des social-démocraties européennes en passant par le bilan du sommet de Copenhague et par l'examen des réalités contrastées de la Russie et de la Chine.
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