"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je voulais vous recommander un auteur. Je ne sais si vous le connaissais mais il vaut le détour, je veux parler d’Arto Paasilinna, écrivain finlandais né en 1945 et décédé en 2018.
Je l’avais découvert par le réjouissant « Lièvre de Vatanen » et je poursuis, aujourd’hui, par « La douce empoisonneuse ». On y retrouve la marque d’Arto, un sens de l’humour et de la narration.
Notre histoire débute dans le charmant cadre rural d’une vieille métairie, non loin d’Helsinki, où la veuve d’un colonel, Linnea Ravaska, coule une retraite paisible à cultiver ses violettes en compagnie de son chat.
Notre sémillante septuagénaire n’a rien d’une campagnarde malgré son âge avancé, elle prend soin d’elle, toujours apprêtée, ce qui dénote une aisance financière, pensez-vous ? Oui et non, elle a dû vendre son appartement cossu d’Helsinki pour se retirer dans sa demeure actuelle et conserver un joli pactole.
Ce qui paraissait un joli conte se transforme en mélo. Elle pourrait vivre dans l’opulence mais chaque mois, le jour où elle touche sa pension, son neveu (le fils de la sœur de son mari) et deux acolytes viennent la racketter et lui faire subir un calvaire, coups, ordres divers et j’en passe. Ce mois-ci, c’est la goutte qui fait déborder le vase, après une beuverie organisée dans le sauna au fond du jardin, ils s’en sont pris à son pauvre matou, ils ont volé un cochon dans les environs et forcé Linnea a le dépecer et le préparer en vue d’un barbecue. Elle réussit à leur fausser compagnie et trouve refuge au domicile du Docteur Jaakko Kivistö, un ancien amant du temps où Rainer, son mari, guerroyait sur le front russe. Plus jeune de quelques années, notre brave docteur reste un homme charmant, très prévenant, et propose à notre femme de s’installer chez lui. Elle reste, toutefois, inquiète, elle vit dans la hantise d’une nouvelle agression et dérobe des ordonnances afin de se faire délivrer des drogues et concocter un poison, qu’elle n’hésitera pas à s’injecter si elle subit de nouveaux sévices.
Je ne dévoilerai pas grand-chose de la tournure des évènements, vu le titre du livre. Mais je peux vous assurer que la suite est jubilatoire. L’humanité est mise à mal mais la morale l’emporte, en définitive.
Ce roman est un véritable conte, une fable moderne tout en traitant de divers maux de notre société, délinquance, alcoolisme, Arto par son écriture expressive sait garder un ton frais à cette histoire. Le comique de situation fait mouche à chaque fois et la truculence des propos nous ravit. De lecture facile, ce livre sera un agréable moment de détente pour vos vacances.
Nous découvrons Linnéa veuve d'un colonel qui lui a laissé un "neveu" qui la visite tous les mois pour récupérer sa retraite, elle vit dans une petite maisonnette avec un chat, loin de tous ! Linnéa ne peut plus supporter ces maltraitances car ce neveu ne vient jamais seul mais à trois ! vous allez voir ce que la vie lui réserve mais elle devra avoir "du courage" auprès d'un ami ! je ne vous en dit pas plus ! bonne lecture !
Chaque mois, le neveu de Linnea, la veuve du colonel Ravaska vient la brutaliser et lui extorquer une partie de sa petite retraite. Elle pense à se suicider tellement la situation la terrorise. Mais un soir où son neveu et ses horribles comparses boivent chez elle encore plus que d'habitude, elle tient sa vengeance... Un roman où on alterne l'empathie pour une vieille dame que l'on croit au départ sans défense, avec un humour noir et grinçant dans la deuxième partie du livre où l'on jubile de voir le tour que prennent les évènements.
Loufoqueries et comique de situations.... hilarant.
Paasilinna en grande forme, on commence par plaindre cette pauvre grand-mère pour ensuite suivre toutes ses aventures avec jubilation.
La vie aurait dû s’écouler comme un long fleuve tranquille pour Linnéa Ravaska, une jolie petite maison, un jardin, un chat pour compagnon, la retraite de son colonel de mari qui tombe régulièrement.
C’était sans compter sur son affreux jojo de neveu qui vient tous les mois la détrousser en compagnie de deux acolytes.
Lasse de ses visites, la vieille dame décide de vendre sa maison et se réfugie chez son fidèle ami Jaako Kivistö.
Arto Paasilinna nous brosse le portrait d’une vieille dame pleine de vitalité.
Bien loin de ces romans à la mode qui n’ont de drôle que leurs titres à rallonge, la douce empoisonneuse est un petit bijou d’originalité et d’humour noir.
Vite lu vite oublié, mais bon moment à passer..
Humour grinçant et personnages originaux. On tremble pour la vie de cette grand-mère qui s'en sort toujours avec panache !! J'ai adoré et je conseille vivement
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