"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1928, après son divorce et alors que son ex-mari s'apprête à épouser sa maîtresse, Agatha Christie décide de partir plusieurs mois en Irak pour découvrir la région, trouver l'inspiration de ses prochains romans et, surtout, se changer les idées.
Agatha Christie embarque incognito à bord de l'Orient-Express, où elle fait la connaissance de deux femmes, Nancy et Katherine. La première fuit un mari violent et Agatha va la prendre sous son aile. La seconde travaille sur un chantier archéologique à Ur, en Irak, où elle invite ses deux nouvelles amies. Toutes trois cachent un secret.
À Ur, tandis qu'un drame se noue, Agatha va faire une rencontre qui bouleversera son existence et lui redonnera le gout de vivre.
Inspiré d'un épisode de la vie d'Agatha Christie, La Dame de l'Orient-Express mêle réalité biographique et éléments fictionnels. O
L’incroyable histoire – presque la vraie – d’Agatha Christie. Cette uchronie est inspirée d’un épisode méconnu de la vie d’Agatha Christie. La Dame de l’Orient-Express est un roman émouvant mettant en scène l’écrivaine se liant d’amitié avec deux femmes marquées par la vie. Ce roman explore l’amitié forgée par les épreuves et le pouvoir des secrets. Dans les notes finales, Lindsay Ashford précise ce qui tient de la fiction ou de la réalité en donnant ses sources.Le monde entier connait Agatha Christie ! Le ban et l’arrière-ban a lu ses livres aux énigmes si bien structurées, en huis-clos la plupart du temps. Tout le monde connait sa petite phrase : «Faites comme moi, épousez un archéologue. C’est le seul homme qui vous regardera avec de plus en plus d’intérêt à mesure que passeront les années.» Et justement ce livre romance aussi la rencontre avec celui qui deviendra son second époux Max Edgar Lucien Mallowan, archéologue de quinze ans son cadet.Dans le prologue, nous sommes en août 1963. Agatha est âgée, elle reçoit la visite d’un jeune homme. Tout au long du roman, ou je l’oubliais ou je me demandais qui il était ! Ce n’est qu’au dénouement ( ou presque) que nous saurons… Bien menée Madame Ashford !
Adonc, l’histoire peut commencer, en octobre 1928. Agatha a 38 ans, elle va divorcer. Fort affectée, elle décide d’embarquer à bord du célèbre et magique Orient-Express pour s’échapper, incognito. Pour ce voyage, elle sera Mary Miller. Direction la Mésopotamie (Irak et Syrie actuelles).
À bord, elle fait la connaissance de deux jeunes femmes qui elles aussi cachent leur vie, Nancy et Katharine. La première fuit un mariage raté et compliqué. La seconde va rejoindre un site de fouilles archéologiques à Ur. Je ne vous en dis pas plus ! Et c’est à Ur, en Mésopotamie, qu’une tragédie se produit… un drame aux répercussions inattendues. Agatha Christie saura-t-elle deviner les zones d’ombres entourant ses amies ?
Mon avis sur La dame de l’Orient-Express
- J’ai adoré vivre ces quelques mois en compagnie d’Agatha et de ses amies. Ce livre est une invitation à voyager à bord de l’Orient-Express où se mêlent luxe et traditions anglaises, dans une ambiance so british !
-J’ai voyagé avec elle(s), les cinq sens en éveil. On voit, on sent, on goûte, on admire, on découvre ce train, on visite Istanbul, on se balade à Venise, à Bagdad et ses trésors. On sent le sable dans sa bouche, le vent dans les cheveux, on fait son marché à Bagdad, on se baigne, on se balade à dos de chameau, on fait la fête avec les bédouins, on rit avec les femmes Kurdes, on va aux bains, on descend dans les profondeurs des fouilles, on admire les étoiles dans ce ciel d’Orient .. Tout dépayse, tout est fabuleux. J’ai même fait des recherches sur certains sites qu’elle visite et que je ne connaissais pas.
- Cette amitié féminine est si belle, avec ses messages d’amour, de partage, de solidarité, d’entraide, de courage. Ce roman complètement dans son époque des années 1932, a des accents féministes. Il appuie aussi le doigt sur la résilience, le pardon, la découverte de soi. Si j’ai beaucoup apprécié Agatha, Katharine est une femme à la personnalité extrêmement intéressante, et même puissante, vivant avec un terrible secret et les démons qui vont avec.
- Le roman fait la part belle aux personnages féminins. Cependant Max et Léonard sont à découvrir.
L’écriture est fluide et simple, ce qui permet une immersion dans les sensations, sans distraction.
Vous savez quoi ? J’ai même freiné à le lire pour rester dans cette magie.
Je pense que vous l’aurez compris, La dame de l’Orient-Express de Lindsay Ashford est un coup de coeur. Un si beau voyage aux saveurs inédites où les amitiés se solidifient, les secrets se dévoilent, les décisions se prennent ! Une belle lecture pour l’été : voyages, amour et amitié.https://www.plkdenoetique.com/la-dame-de-lorient-express-de-lindsay-ashford/
La Dame de l'Orient-Express, The Woman on the Orient-Express dans la version originale parue en 2016, a été publié en 2020 par les éditions L'Archipel, que je remercie au passage pour l'envoi de ce SP. C'est le premier ouvrage de l'auteur a être traduit en français. Le style de Lindsay Ashford est fluide, très agréable à lire, grâce à une plume simple mais envoûtante:" La main d'Agatha se mit à trembler, sa tasse de thé heurta la soucoupe. Mais le bruit fut couvert par le crissement des freins. Le train se mit à ralentir. Tout à coup, apparurent des chalets en bois aux fenêtres couvertes de givre, des chariots poussés par des gens au visage pâle et aux traits tirés, coiffés de toques en fourrure." (Page 33).
Construction: des épisodes ainsi que des anecdotes véridiques de la vie d'Agatha Christie servent de canevas à la partie fictive de ce roman, créant un mélange très réussi, captivant, même pour les connaisseurs chevronnés de la grande dame. Trois destins de femmes dont les fils se croisent dans le mythique Orient-Express: Agatha fuyant le fantôme de son ex-mari; Nancy quittant un mari violent pour retrouver son amant; Katharine rejoignant son futur mari.
L'intrigue:
Octobre 1928. Bien que divorcée depuis plusieurs semaines, Agatha Christie se sent poursuivie par le "fantôme" de son ex-mari qu'elle voit partout. La jeune femme, très lucide, dans le but d'y échapper, d'oublier son divorce douloureux, de se reconstruire et d'aller de l'avant, décide, pour la première fois de sa vie, de voyager seule. Sous un nom d'emprunt, elle se rend en Orient, à Bagdad, par l'Orient-Express.
Elle se sait privilégiée de disposer de tout son temps et de moyens financiers conséquents grâce au succès de son dernier roman, Le Meurtre de Roger Ackroyd. Comme elle venait juste de remettre à son éditeur le manuscrit de son prochain roman, Les Sept Cadrans, rien ne l'oblige à rester en Angleterre. Elle peut donc quitter le climat froid et morose de l'Angleterre et entreprendre ce long voyage, idéal pour se changer les idées
Au cours du voyage, Agatha fait la connaissance de deux jeunes femmes, chacune porteuse d'un lourd secret. Les trois jeunes femmes vont alors se lier d'amitié et décider de se rendre jusqu'à Bagdad ensemble. D'ailleurs, Katharine, dont le but du voyage est de retrouver son futur époux, directeur d'un chantier de fouilles basé à Ur, les invite à y séjourner. Agatha, toujours en quête de nouvelles expériences, accepte...Sans se douter que son destin y basculera à jamais...
Les personnages:
Mary Miller, allias Agatha Christie: 38 ans, romancière à succès, divorcée, timide et en même temps audacieuse.
Nancy Nelson: a vécu son enfance à Ceylan, son père y possédant une plantation de thé; nouvelle secrétaire d'Agatha.
Katharine Keeling: compagne de compartiment d'Agatha; jeune veuve; nature expansive, directe, habituée à agir selon sa volonté, peut se montrer "toxique" si on la contrarie; ancienne dessinatrice publicitaire dans la haute-couture, travaille pour le British Museum en tant que dessinatrice avec une équipe d'archéologues en Mésopotamie.
Léonard Wooley: célèbre archéologue; déteste les touristes; respecte les personnes très intelligentes, hommes ou femmes; homme sévère aux principes stricts, passionné par son travail qu'il place au-dessus de tout.
Max Mallowan: collaborateur de Wooley; s'occupe des ouvriers, de l'approvisionnement; parle parfaitement l'arabe; attentif, patient, tourné vers les autres.
Mickael Cruft-Deacon: dessinateur du chantier.
Hamoudi: chef arabe du chantier; ami de Max.
Les lieux:
L'Orient-Express: célèbre train de luxe, imaginé par l'ingénieur belge Georges Nagelmakers suite à un voyage qu'il fit aux Etats-Unis en 1867 au cours duquel il découvrit les sleepings-cars conçus par l'ingénieur Pullman, ingénieux wagons-lits mais au confort sommaire. Lors de son retour en Europe à bord d'un paquebot transatlantique, il fut séduit pat leurs aménagements luxueux. Dès lors, il eut l'idée de fusionner les deux en concevant des trains-couchettes luxueux, au confort moderne, à destination d'une clientèle aisée. Après de nombreux déboires financiers, il fonde, en 1876, la Compagnie Internationale des Wagons-Lits. Le 10 octobre 1882, le train réalise son premier voyage à travers l'Europe, reliant Paris à Vienne en moins de 28 heures. Face au succès de aventure, Georges Nagelmakers a l'idée de prolonger le voyage jusqu'à Constantinople. En 1919, un passage par Venise est ajouté à l'itinéraire d'origine. C'est dans les années 1920, avec des artistes décorateurs célèbres comme René Prou ou René Lalique, le style "Orient-Express" atteint son apogée.
Le chantier de fouilles: en totale opposition au luxe du train, Agatha se retrouve confrontée à des conditions de vie spartiates, auxquelles elle s'adapte parfaitement: un bâtiment insignifiant, entouré d'une imposante clôture en barbelés pour protéger les nombreux objets en or mis au jour, gardés par deux arabes solidement armés. La maison, construite en briques de boue séchée recueillie sur le monticule des fouilles, est flanquée d'une véranda. Ses murs sont rugueux, son sol est couvert de nattes de jonc, mais, curieusement, malgré un mobilier sommaire, Agatha trouve le décor accueillant. Les chambres sont petites, munies d'un simple lit en fer forgé et de tapis en peau de chèvre. Une seule salle de bains pour tout le groupe.
En conclusion:
Raconter dans une fiction romanesque un épisode de la vie de la célébrissime romancière Agatha Christie est toujours une gageure complexe, risquant de sombrer dans des pièges tel que le remplissage stérile, le rabâchage à but commercial, avec pour résultat l'indifférence du public si l'on ne propose pas un angle ou une révélation inédits, tant les documents et les écrits de toutes sortes abondent. Lindsay Ashford, par le choix d'évoquer un épisode méconnu de la vie d'Agatha Christie, propose ici un roman subtile, une réponse personnelle à la difficulté de la jeune femme à surmonter l'épreuve d'un divorce, vécu comme un événement traumatisant et très inhabituel, entaché de scandale et d'ignominie, la société de l'époque ne pardonnant qua rarement un tel manquement aux convenances.
Le +: La Dame de l'Orient-Express, dans lequel on retrouve l'atmosphère délicieusement surannée des romans d'Agatha Christie, exalte l'amitié féminine façonnée peu à peu à l'aulne d'épreuves et de secrets partagés, compose des portraits de femmes complexes, cherchant plus à comprendre qu'à juger les agissements et pensées de chacune d'elles, puisant dans la loyauté, la force d'endurer et de surmonter les pires expériences, se retrouver sans ressources loin de son pays, la trahison, la perte d'un être cher...Un roman émouvant, captivant, un beau message d'espoir: la solidarité n'est pas un vain mot. Peu importent les expériences négatives du passé, il faut toujours repartir du bon pied, pour avancer...
j adore Agatha Christie il me reste encore des livres a découvrir super idee
Agatha Christie est la première auteure de romans policiers que j'ai lue. J'achetais chaque semaine au bouquiniste du marché où travaillaient mes grands parents comme vendeurs des 4 saisons un nouveau titre, épuisant peu à peu les ressources livresques de mon bouquiniste. Je fus donc joie lorsque les éditions de l'Archipel m'envoyèrent dans le cadre du partenariat de lecture "La dame de l'Orient Express".
Ce récit entre fiction et réalité nous plonge dans le voyage à bord de l'Orient Express qu'a réellement vécu Agatha Christie. Elle y fait la rencontre de deux femmes qui vont bouleverser sa vie : Nancy fuit un homme volage et violent, Katharine, femme de caractère dissimule un lourd secret. Entre découvertes de l'Orient et sources d'inspiration pour ses futurs romans, Agatha fuit aussi son divorce et fait des rencontres qui vont changer sa vie.
J'ai adoré plonger dans l'ambiance de ce train mythique qui m'a donné envie de relire "Le crime de l'Orient Express". Même si ce récit n'est que partiellement biographique, j'ai appris un peu de la vie de cette auteure qui a bercé mes lectures d'enfant et d'adolescente. J'ignorais qu'elle avait vécu un divorce si douloureux et que ses voyages en Orient avaient eu autant d'impact sur sa vie d'écrivaine que de femme.
En résumé : j'ai pris beaucoup de plaisir à voyager avec Agatha Christie à bord de l'Orient Express
Tous les ingrédients étaient réunis dès le départ pour que ce roman me plaise. Il parle de l'Orient-Express, un train mythique, dans lequel j'aurais aimé voyager. Ensuite, le thème ne pouvait que ma plaire, puisque le personnage principal n'est autre que Agatha Christie, l'auteure très célèbre de nombreux polars, et surtout une romancière que je chéris et qui est pour moi la meilleure de tous les temps. Je crois que ses romans sont les premiers que j'ai lus pendant mon adolescence. Alors la retrouver en tant que personnage principal d'un roman ne pouvait que me tenter.
J'ai eu bien souvent l'impression que Lindsay Ashford, l'auteure de ce roman, s'était mise dans la peau de Agatha Christie pour la faire revivre. Sans copier le style de la célèbre romancière, et tout en gardant le sien, elle a su créer une atmosphère digne des histoires de la célèbre auteure. Lindsay Ashford s'est inspirée de faits réels de la vie d'Agatha Christie pour faire la base de ce roman, puisqu'il retrace les moments pénibles après son divorce en 1928 où elle a en effet effectué un voyage à bord de ce train mythique. Deux ans plus tôt, elle avait fait une fugue lorsqu'elle avait appris que son mari Archie la trompait, d'où elle était revenue amnésique.
Lindsay Ashford part donc d'un fait réel avec le véritable voyage à bord de l'Orient-Express. À partir de là, elle a crée une histoire avec certains personnages qui ont réellement existé dans la vie de la célèbre auteure et d'autres qui ont été inspirés.
Ce roman est surtout une histoire de femmes. Agatha est déjà une auteure reconnue lorsqu'elle monte dans ce train, Le meurtre de Roger Ackroyd a eu beaucoup de succès. Elle prend donc un nom d'emprunt pour qu'on ne la reconnaisse pas. Son voyage doit la mener jusque Bagdad, et plus particulièrement les fouilles archéologiques d'Ur. Elle va rencontrer dans ce train deux femmes. L'une, Katharine, est une femme de caractère, déterminée et volontaire. Elle part justement au même endroit qu'Agatha où elle doit rejoindre son futur époux, responsable d'un site de fouilles archéologiques. L'autre, c'est Nancy, une jeune femme fragile d'apparence, totalement désemparée par les événements de sa vie. Elle est la maitresse d'un homme marié et elle fuit un mari violent qu'elle n'aime plus. Agatha va partager sa couchette avec Katharine, va sauver Nancy d'un geste désespéré et va ainsi nouer des liens avec chacune d'elles Toutes les trois vont dans la même direction, leurs chemins vont se mélanger, elles vont ainsi traverser le globe terrestre et vivre des mésaventures ensemble qui vont renforcer leurs liens. Agatha ne pourra pas garder son anonymat longtemps, Katharine est très perspicace. Arrivées à Bagdad et sur le site archéologique de Ur, d'autres aventures les attendent qui vont faire qu'elles vont encore plus s'attacher les unes aux autres.
Je ne peux pas en dire beaucoup plus, ce serait dommage de gâcher la surprise. Et pourtant, j'aimerais tellement vous en raconter davantage. J'ai fait un très beau voyage à bord de ce train mythique. L'auteure va très bien dépeindre les paysages. J'ai pris autant de plaisir qu'Agatha de profiter de l'escale à Venise pour aller visiter la place Saint-Marc. Les marchés à Bagdad sont très bien décrits, j'avais l'impression de voir toutes les couleurs, sentir toutes les odeurs. Les mets épicés donnent l'eau à la bouche. Le désert et ses tempêtes de sable sont tellement réelles, les caravanes de chameaux, les tentes des bédouins, les femmes Kurdes. Et bien sûr, les découvertes des fouilles faites, avec des objets remontant au temps de la Genèse. Un univers passionnant, des paysages différents tout le long du roman, mais tellement attirants. Je ne peux que relever le talent qu'a Lindsay Ashford pour rendre aussi réels des décors de papier. Et elle a aussi très bien respecté l'époque, il est d'ailleurs tellement étrange de voir cette partie du globe en paix, pas encore terrorisée par les bombes et les destructions. Tout n'était pas forcément rose, mais il n'y avait pas tous les troubles que l'on connait maintenant. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce dépaysement.
Je disais plus haut que ce roman était une histoire de femmes. Mais je dois tout de même souligner qu'il y a deux hommes très importants qui apportent une touche de masculinité non négligeable. J'ai eu du mal avec l'un des deux, assez froid et distant au début, et qui pourtant, révèlera une certaine délicatesse et sensibilité. L'autre, j'ai tout de suite beaucoup aimé sa jeunesse, sa fougue et sa mesure en même temps, son intelligence et sa sensibilité aussi. Celui-ci a réellement existé dans la vie d'Agatha, il sera son second mari, Lindsay Ashford les a juste faits se rencontrer un peu avant la réalité.
Je me suis très vite attachée à tous ces personnages. Pour Agatha Christie, ce n'était pas bien difficile de le faire, étant donné toute l'admiration que j'ai déjà pour elle. J'ai également beaucoup apprécié les autres protagonistes de l'histoire. Ils m'ont tous touchée, certains dès le début, d'autres au fur et à mesure des épreuves qu'ils vivent. Pas un ne m'a déçue. J'ai suivi leurs péripéties jusqu'au bout avec un grand intérêt.
L'auteure fait passer de beaux messages à travers ses personnages, sur l'amitié, l'amour bien évidemment, l'entraide, la solidarité. Elle parle aussi de faits que je ne connaissais pas, et après renseignements, en effet, des cas semblables existent. C'est toujours plaisant quand une lecture pousse à la réflexion et à la recherche sur des sujets méconnus.
Et tout ceci ne serait rien sans le style de Lindsay Ashford, très bon, très fluide. Elle emploie la narration à la troisième personne du singulier, et malgré tout, j'ai réussi à très vite m'attacher à tout le monde. Elle décrit très bien, comme je le disais plus haut, et ceci, sans pour autant alourdir le texte ou créer des longueurs dans le récit. Elle a su mener un certain suspense tout au long des pages, puisque le prologue et l'épilogue se passent beaucoup plus tard, dans lesquels Agatha Christie reçoit la visite d'un jeune homme qui lui fait remonter dans ses souvenirs. Et tout le long du roman, on se demande qui peut être ce personnage, et on ne le saura qu'à la toute fin, comme un point final très bien étudié.
Ma lecture s'est faite avec beaucoup d'intensité et assez rapidement, même si j'avais envie de freiner pour rester le plus possible avec mon auteure chouchou, je ne pouvais m'empêcher de faire défiler les pages pour savoir ce qui allait lui arriver. Dans des notes finales, Lindsay Ashford nous raconte comment elle a mêlé la fiction à la réalité et ses sources d'information. Elle parle ainsi d'autobiographie d'Agatha Christie, et ça m'a donné plus qu'envie de me plonger dedans. Ce livre m'a également donné très envie de relire des romans de cette auteure, et notamment Le crime de l'Orient-Express, Le meurtre de Roger Ackroyd ou encore Meurtre en Mésopotamie. En cette période de confinement, cela peut être de bonnes pistes de lectures pour occuper son temps libre. En tout cas, ce sera un plaisir de la relire.
Ce roman est le huitième de Lindsay Ashford et le premier traduit en français. Je regrette sincèrement de ne pas savoir lire en VO, car j'aimerais beaucoup la découvrir dans d'autres écrits. Une chose est sûre, je vais la suivre et guetter sa prochaine parution en français car j'aimerais beaucoup la lire à nouveau.
Je pense que vous l'aurez compris, ce livre est un coup de cœur, tellement je l'ai aimé. Je ne peux que vous le recommander, c'est un moment d'évasion, de détente, de voyage. Tout ce qu'on aime dans la lecture.
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