"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tragédie ou farce, l'histoire du parti Rouge (dit Montagne) stigmatisa toute une génération révolutionnaire ainsi que les moeurs politiques jusqu'à la IIIème République. Profitant de la chute des républicains modérés en 1848, la Montagne fut la force principale dans la lutte contre les Royalistes et les Bonapartistes. Issue du courant du journal Réforme, la Montagne (démocrates socialistes) se regroupe autour du groupe parlementaire des « démocs-socs ». Ce mot cacophonique fut le seul à décrire la lutte pour les reformes sociales après les sanglantes journées de juin 1848. À bien des égards, le groupe de la Montagne rassemble toutes les caractéristiques du champ républicain de cette période tendue. Opposition parlementaire au parti de l'Ordre, facteur de la politisation de la paysannerie, les Montagnards ont réussi à transférer les moeurs républicaines à la France rurale. Il s'agit d'une contribution extrêmement importante, puisque la paysannerie politisée par les «Rouges», constitua un obstacle important face à l'influence de Louis Bonaparte. Les traces de cet «obstacle» domineront la conscience politique de la paysannerie au moins pour un siècle.
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