"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dick est un petit forçat de l'hôtel Providence, un trou à cafards de Monrovia, capitale d'un Liberia en proie à la guerre civile. Son « père » adoptif, un Libanais sadique nommé Kaïd, le dresse à coups de cravache pour qu'il aille piéger à l'aéroport les pigeons « toubabs » et leur prendre leur passeport pour ensuite le monnayer. Dans ce pays en pleine désintégration où tout le monde triche, comment survivre sans arnaque ?
Dick n'a pas une vocation d'escroc, mais c'est un gamin sorti de l'enfer des enfants soldats, qui doit à Kaïd le gîte et le couvert. Ce qu'il veut, c'est s'enfuir, si possible avec sa quasi-grande soeur Lila, la fiancée non consentante du Libanais, qui menace de mettre fin à ses jours au fur et à mesure que la date de son mariage se rapproche. Alors quand Dick repère le journaliste Jonathan Bombardier venu interviewer le président, c'est une occasion en or qui se présente.
Fasciné par l'Afrique, l'écrivain et voyageur Jean-Claude Derey porte un regard lucide et humaniste sur l'un des pays les plus déshérités du continent. Il dépeint dans une langue imagée et inventive un univers vivant et cruel, picaresque et plein d'humour noir, où règne une tragique incompréhension entre Noirs et Blancs. La Côte des Mal-Gens est son quatrième roman publié chez Rivages.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !