"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Roman «Ce fut durant le mois d'avril 1996 que je reçus la première lettre de Geneviève Bassano. (...) La calligraphie courait fine et régulière, posée comme des notes de musique sur une partition. Encre noire. Monsieur, vos livres me plaisent au point que j'en ai acheté pour quelques amis.» Ainsi débute la correspondance entre le narrateur et Geneviève Bassano, une lectrice passionnée. Elle vit près de Châteauroux, a deux enfants, un mari qui voyage pour ses affaires et des entrées à la bibliothèque de son village, où elle invite le romancier à venir y signer ses livres. Mais derrière cette façade respectable se dissimulent des sentiments forts, excessifs et équivoques, qui finissent par exacerber chez ces deux personnes le goût de l'absolu et de la perte. La relation d'abord courtoise devient intense, puis destructrice, jusqu'à mettre l'auteur en péril.
Ce livre m'a fait vivre deux phases. Première moitié du livre : j'étais enthousiaste, dithyrambique, je gouttais chaque phrase, m'émerveillais d'une tournure, regardais l'éditeur car vraiment je croyais lire un texte des éditions de minuit. Et puis, vers le milieu environ, je me suis lassé : un style ne fait pas une intrigue, les aventures d'un auteur ivrogne ne m'intéressent finalement pas du tout. du même coup, ce livre me ferait presque me sentir étrange, car je peux donc passer de l'enthousiasme à l'ennui le plus profond ? Peut-être qu'Holder aurait dû, pour me plaire, s'arrêter vers le milieu et ne pondre qu'un texte de 120 pages ? C'est beaucoup demander quand même...
Histoire d’amour
Histoire d’amours
Oui, il y en a deux.
Une avec sa femme toujours nommée « la femme de ma vie »
Une avec Geneviève Bassano, une lectrice avec laquelle il entame une correspondance.
« Il » ? Eric Holder, c’est ainsi que se nomme le héros.
Alors ? Histoire vécue ? Fiction ? Œuvre imaginaire à partir d’une vraie lettre ?
Il nous laisse dans le doute, on se pose des questions, on n’a pas de réponses.
En tout cas, les deux amours sont forts, prenants, puissants, complets.
Il passe de l’un à l’autre, ayant besoin des deux, ne pensant même pas à choisir.
J’ai bien aimé cette histoire, ne me suis pas lassée de ces allers-retours de l’une à l’autre.
Un peu cœur d’artichaut quand même cet Eric Holder !
Beaucoup compréhensives quand même les deux femmes de sa vie !
L’art de l’auteur est de faire d’une banale histoire d’adultère bien baignée d’alcool une histoire sensible et délicate où la fragilité de l’équilibre humain est touchante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !