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Le rite de la circoncision joue un rôle majeur dans la culture religieuse élaborée dans l'Antiquité par les peuples du Proche-Orient. Il intervient dans tous les domaines de la vie : naissance, sexualité, mariage, fertilité, parenté, accès à la terre, mort.
Prenant appui sur une érudition rare, Patrick Banon démontre que la circoncision se trouve au coeur du dispositif mental dont sont issues les religions monothéistes et qu'au-delà du religieux, il est au fondement même de notre conception de l'individu.» Enquêter sur les origines, les sens sociaux et religieux de la circoncision au Proche-Orient ancien, c'est entrer dans l'inconscient collectif de l'homo religiosus, et cerner ses rapports à son environnement, aux cycles de la nature et de sa propre vie, à sa perception de l'Autre, de la femme, de l'enfant comme de l'étranger, et essayer de comprendre ses tentatives incessantes pour préserver et perpétuer la vie.
Un des rites les plus répandus, le plus débattu, le moins compris et peut-être le plus ancien, la circoncision fera au fil des siècles l'objet de réintégrations au sein d'une pensée religieuse en perpétuelle mutation.
Considérée à tort comme exclusivement juive, judéo-chrétienne ou expression de l'islam, la circoncision intervient dans tous les domaines de la vie : la naissance, la sexualité, le mariage, la purification, l'accès à la terre et l'assurance de sa fertilité, la mort et l'après-vie. Le sacré étant avant tout chose sociale, ce rite contribuera aussi à la naissance de l'identité individuelle et à l'organisation d'une parenté humaine.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."