"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1981. Didier Lestrade a 23 ans. Il commence un journal intime qu'il tiendra jusqu'en 1986. Commencé alors que le sida vient d'apparaître en Californie, ce journal se termine au moment où l'épidémie arrive à Paris. Ce sont les années du Palace, du 7, du Trap et de la rue Sainte-Anne. Les années Erasure, Bronski Beat ou Defunkt. Les années d'une certaine insouciance pour les homosexuels mais les débuts d'une lutte pour leur affirmation. Didier Lestrade est alors au coeur de ce milieu. Magazine, la revue qu'il anime, donne la parole aux acteurs de la scène homosexuelle underground de l'époque. «Mag partait d'un constat politique où le misérabilisme n'avait pas la moindre place, il n'y avait jamais d'espace consacré à la dureté de la vie homosexuelle, la réalité sociale. Nous vivions dans un monde imaginaire où tout le monde était brillant, bien foutu, avec des bites énormes. Nous prenions à la lettre les dessins de Tom of Finland.» Ce livre est la chronique de ces rencontres, de ces expériences, de cette vie dans le Paris du début des années 80. Une vie qui fut celle de beaucoup. Une vie tranchée par le sida.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !