"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans l'univers des caricaturistes du XIXe siècle, peu de noms sont restés dans les mémoires. Si on se souvient encore de Daumier ou de Caran d'Ache, on en a oublié beaucoup d'autres. Parmi ces derniers, on compte Julio (de son vrai nom Giulio Janz, 1858 - 1918), un « maître » si l'on en croit ses contemporains, notamment l'historien de l'art, John Grand-Carteret.
Né à Trieste, alors que la ville est encore austro-hongroise, Julio part travailler à Rome avant de gagner la Belgique où il devient l'un des collaborateurs graphiques attitrés du journal bruxellois, La Réforme. À travers ses dessins, ce sont les années 1895 à 1910 qui se dévoilent : celles du colonialisme, des guerres entre anciennes et nouvelles puissances, des scandales, de l'affaire Dreyfus.
Anticlérical, antimilitariste, anticolonialiste et républicain, Julio voit les bouleversements qui se préparent au tournant des XIXe et XXe siècles et, tel un visionnaire, anticipe le monde qui est le nôtre aujourd'hui.
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