"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le narrateur est un être synthétique asexué, un androïde de sécurité autrefois chargé d'assurer la protection de clients. Racheté, puis affranchi par la cheffe d'une équipe qu'il a protégée d'un complot, il a choisi de mener sa route en solitaire.
Il ne peut toutefois pas échapper à l'éveil de sa conscience qui le pousse à une forme d'empathie, tant en réponse à son conditionnement initial de protection que par imprégnation des codes propres aux « Feux de l'amour de l'espace », qu'il regarde à longueur de temps.
ISBN 9791036000256 - 14,5 x 20 cm - 128 p. - 10,90 Traduction : Mathilde Montier / Illustration : Pierre Bourgerie JOURNAL D'UN ASSASYNTH - LIVRE 4 Le Dr Mensah a été kidnappée. À moins que sa planète d'origine, Préservation, ne verse une rançon à GrayCris (la compagnie qui l'a attaquée elle et son équipe, dont notre AssaSynth, dans le premier volume) et n'abandonne toute poursuite, ils la tueront. Il n'en faut pas plus à AssaSynth pour se décider à agir :
On ne tue pas impunément ses clients ! Problème, la scientifique est retenue dans l'antre de la corporation :
La station TranRollinHyfa.
Alors qu'un conflit armé menace d'éclater, AssaSynth se lance dans une opération d'extraction où se mêlent infiltration et piratages de haute volée.
Récupérer Mensah est une chose, lui faire quitter la station en est une autre : le sauvetage vire alors à la « chasse à l'homme » en territoire ennemi. AssaSynth ne recule devant rien pour mettre à l'abri les membres de PréservationAux qu'il a retrouvés sur TranRollinHyfa.
Et, grièvement endommagé, il finit par s'effondrer, en panne système...
À son redémarrage - c'est l'avantage d'être aussi une machine -, ils ont réussi à s'échapper et à rallier l'espace de l'Alliance de Préservation, où AssaSynth est un réfugié comme un autre. Iel est libre de faire ses choix comme une personne à part entière : partir en expédition avec PréservationAux ; accepter la nouvelle mission de GoodNightLander Ind. ; ou bien témoigner en faveur de la cause des androïdes, afin qu'ils obtiennent leur citoyenneté. À moins qu'iel* ne décide de regarder des feuilletons à longueur de journée...
Ce quatrième et dernier volet du « Journal d'un AssaSynth » illustre la métamorphose d'un être en quête de son individualité, et qui, loin de vouloir devenir humain, aspire à en être l'égal.
* La langue anglaise s'est pourvue depuis les années 1980 du pronom « ter » pour signifier la neutralité du genre d'un être conscient. En France, sa transcription par « iel » se généralise.
Un tome 4 qui retrouve la même intensité que le premier opus, une ambiance très prenante, Assasynth est encore plus attachants. L'action est un peu mis de cotés. Ce tome va clore l'un des premier arc narratif. Le scénario est très bon et le style d'écriture fluide et agréable.
"Ce n'était pas un si mauvais plan. Il ne figurait peut-être même pas dans mon top dix des pires plans. "Nous n'avons pas besoin qu'ils la conduisent à destination. Il suffit qu'ils sortent de derrière le bouclier et je saurai la localiser.
- Partons de cette hypothèse. Seras-tu en mesure de la récupérer, quel que soit le nombre de gardes ?" m'a demandé Gathurin.
Je commençais à croire que sa tête de con lui venait d'une tare congénitale dont il n'était pas responsable."
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !