"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Poisse, guigne et malchanceChouette ! C'est la rentrée des classes ! Jojo et Gros-Louis se font une fête de pouvoir montrer leur nouveau gadget : la "Foufflette", un bonbon avec un ballon à l'intérieur. Personne ne semble résister à cette nouvelle mode, pas même monsieur le directeur ! De quoi épater le petit nouveau : Sébastien Poissou. En voilà un qui porte bien son nom... ! Capable de perdre mille billes d'un coup ou de déclencher une véritable cascade de catastrophes avec un simple clou, ce pauvre gosse aurait bien besoin d'un vaccin contre la malchance !Un grand bol de fraîcheur et de gentillesseUn "Jojo", c'est à chaque fois un grand bol de fraîcheur et de gentillesse. Auteur complet signant scénario et dessin, Geerts dépeint la vie des petits avec une acuité poétique, sans jamais tricher. Son dessin rond et attachant, servi par les couleurs lumineuses de Francesca, rend toute la tendresse de cet univers si personnel et pourtant universel. Un futur classique pour les lecteurs de tous les âges.
Jojo est un cousin graphique du Petit Nicolas et de Cédric. Comme eux, il évolue dans un monde tendrement drolatique, empli d’une poésie vaporeuse, dans lequel le rire n’est jamais déclenché par la bêtise ou la méchanceté. Dans cet épisode, l’arrivée d’un nouvel élève, Sébastien Poissou, sera le point de départ d’une série d’anecdotes (une page ou deux, à chaque fois) ayant pour thème la malchance de cet enfant bien nommé. Ainsi la présentation d’un hérisson lors de la leçon de choses se transforme en une périlleuse performance. Mais ce qui fait la cohésion interne de ce récit, ce sont les gags récurrents à propos des billes, des chouflettes (une invention géniale), du directeur, du père de Jojo. Et ce petit monde avec son graphisme tout en courbes, avec sa palette de couleurs éclatantes, frémit au son de l’amitié, du don désintéressé, de ces petits moments de bonheur qui font que la vie vaut la peine d’être vécue.
Nous ne pouvons que regretter qu’André Geerts nous ait quittés en 2010, laissant ainsi tous ses personnages orphelins. Alors relisons les 18 albums de la série !
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