« Déclinaison du temps.
Sur des routes hantées de solitude.
J'y croise des enfants estropiés.
Des punaises dans les couilles.
Des mains puant le bordel.
Comment juguler ma colère.
Le jour de ma naissance.
Face aux maux qui rongent l'aube.
S'il y a du feu dans ma gorge.
Hécatombe du silence ».
Je ne maudirai pas la tempête est un recueil de poèmes qui évoque : voyage, exil, nostalgie, rêve, folie et utopie.
Il s'agit d'une plongée dans les univers sensibles et intelligibles du poète. Autrement dit, John Wesley, dans ce recueil, se dévoile au monde.
Ce dévoilement confronte à la fois l'impératif esthétique et celui de l'engagement au sens sartrien. Ainsi, l'auteur jongle avec la crudité d'une réalité politique et d'un besoin quotidien intense de beauté.
Evidemment, s'il ne faut pas maudire la tempête, il y a aussi des roses que celle-ci puisse jeter sur le chemin sinueux de l'horizon.
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