A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Mortagne, c'est mille deux cent dix-neuf habitants. Mortagne, c'est du bois et de la vigne, les deux seules ressources qui alimentent les deux seules entreprises de la commune : Le Château Clément et la Scierie Listrac. Travailler pour Monsieur Clément revient à haïr ceux qui travaillent pour Monsieur Listrac, et inversement. La haine fouette les murs de Mortagne et c'est comme ça depuis toujours. Martial a préféré fuir ces querelles de clochers. Jusqu'à son geste sans retour...
Cet album est très fort, Alfred parvient à nous tenir en haleine tout du long, on voit le drame arriver cliniquement, la violence gagner progressivement les plus pacifiques...
Dans un village enterré (Mortagne - 1219 âmes), et socialement présentant peu de débouchés, s'opposent les ouvriers de la vigne et ceux de la scierie. Entre les deux clans, la moindre étincelle déclenche l'incendie... Tous sont cependant accordés pour détester/rejeter Terence. Terence est différent, c'est le "ravi" du village :(.
Il ne parle pas - "pauvre vache" - mais présente toujours le sourire du bienheureux. Il ne se révolte pas. C'est si simple de s'en prendre à lui, d'autant qu'il habite seul au fond des bois, de l'autre côté du cimetière, dans une maison isolée.
Ça débecte Martial, qui n'a qu'un souhait s'extirper de cet environnement sclérosant.
Trop tard... ... ...
J’ai découvert Alfred sur le tard avec Come Prima, fauve d’or à Angoulême en 2014, puis lors de sa carte blanche à la cité de la BD en 2019.
Il me fallait donc découvrir également cet album « Je mourrai pas gibier » qui date de 2009.
Cet album raconte un drame. Une histoire terrible, intense, un album que l’on ne peut lâcher, on tourne les pages, sonné dés le départ par une tuerie : 5 morts et 3 blessés.
La suite de l’album va tenter de nous faire comprendre comment on en est arrivé là.
« Des raisons, on peut toujours en trouver, des bonnes ou des mauvaises, en pagaille. »
Alfred ne nous ménage pas, il utilise un trait dur, haché, les gueules des personnages sont fortes, marquées, marquantes. Il nous entraîne dans un tourbillon de violence, physique et psychologique, personne n’en sortira indemne.
Un album puissant, une ambiance oppressante parfaitement rendue, un choc !
N'importe qui peut devenir tueur, ici, c'est un simple d'esprit poussé à bout.
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A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Merci pour le partage, je ne connais pas cet album. Je vais probablement fouiner un peu...
J'ai adoré Come Prima, comme vous et comme beaucoup.
Si vous ne l'avez pas lu, je vous conseille aussi Senso. L'ambiance de l'album est géniale et les dessins sont toujours magnifiques...