"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Viens, qu'on vole la vie, et puis, Partageons-la entre deux rencontres. » Les habitants d'Asie centrale glissent le soir sous leur oreiller un recueil de poèmes, Hâfez, Saadi, Khayyâm. Pendant leur sommeil, les vers, rythmes, sons, images et rimes dansent avec les rêves, et la page offerte au hasard au petit matin sera pour le lecteur non pas vraiment un oracle, mais une couleur, une orientation, un climat qui accompagneront sa journée et soutiendront son regard.
La poésie est la chair du quotidien, un quotidien que le poète iranien moderne Sohrab Sepehri décrit avec un regard lavé, dans la simplicité apparente des gestes et des choses qui deviennent comme l'antichambre d'un monde supraréel, la clef du monde imaginal.
Il y a urgence à sortir ce recueil de sous l'oreiller, recueil qui offre pour la première fois une somme de poèmes traduits en français et mis en regard de leur original persan, et de le laisser nous emmener au pays du vent, des libellules, des peupliers aux feuilles qui claquent et nous dévoilent par ce langage un chemin caché, une allée verte, plus verte que le songe de Dieu.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !