"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ghazal est le troisième et dernier volume de « Bien-aimés les souffrants... », la « grande saga de la dhimmitude » explorée à partir de l'histoire de la famille Salem en Égypte, dans l'empire ottoman convoité par les ambitions européennes rivales et forcé de se confronter à la modernité. Contrairement aux livres précédents, « Moïse » (1818-1882) et « Élie » (1914-1948), qui s'étalaient sur des décennies, Ghazal et ses personnages vivent l'extinction rapide de la communauté juive d'Al-Kahira. Conditionnés par un régime dictatorial, un univers régi par la peur et le déni de la réalité, pris dans un temps qui se délite parce que les mots expriment le contraire de leur sens original et la perte des repères, les personnages se débattent pour garder leur humanité malgré la marée des propagandes haineuses. Les romans de Bat Ye'or nous rappellent ainsi que l'histoire n'est pas l'affaire d'une seule génération et qu'elle ne se laisse saisir qu'à l'affut de la vie secrète des peuples.
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