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« S'il est vraiment une âme stéphanoise, elle doit être de cette essence purement animale qui fait les gais lurons », écrivit un jour Marc Stéphane. L'empreinte laissée dans l'histoire est pourtant tout autre puisqu'elle n'est que labeur et grisaille.
Malgré tout, la journée ou la semaine terminée, le Stéphanois avait en effet une vie sociale animée grâce aux diverses sociétés et associations locales. Il répondait présent aux nombreuses fêtes, qu'elles soient publiques, privées, religieuses ou laïques. Il célébrait autant la Sainte-Barbe que la République et allait à la vogue. Il se rendait aussi en des lieux où il aimait se délasser : le café, le théâtre, le stade, la campagne ou les bords de Loire. Il vivait alors intensément tous ces instants de bonheur gagnés sur le quotidien.
Prenant de plus en plus d'importance dans la vie de l'ouvrier, le loisir devint bientôt un véritable enjeu. Bourgeois, cléricaux et laïcs se lancèrent dans une véritable « guerre des loisirs » où chacun avait ses astuces pour allécher et surtout encadrer le bon peuple. Seule la démocratisation des moyens de transport permit aux Stéphanois l'affranchissement de cette tutelle sociale et spatiale.
Titulaire d'un DEA d'histoire moderne, Roland Boudarel, Stéphanois d'origine, vit actuellement dans la Drôme. Il a déjà publié un recueil de nouvelles.
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