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On quitte son pays un matin sans savoir ce que veut dire partir. Et après, comment vivre avec les images d'avant et celles qui composent le nouveau paysage de l'être déplacé ? Un poème seul suffirait-il pour faire la traversée et raconter le monde ? Gary Klang décrète Ex-île, comme si les îles pouvaient être mobiles, comme si deux êtres pouvaient porter le même visage. Ex-île. Être ici et être ailleurs, le pays de l'enfance au miroir du pays d'accueil. De quel pays est l'humain en fin de compte ? Le poète Gary Klang chante dans une langue pure les terres qui ont fondé son être. Loin de se diviser entre ici et l'ailleurs, le poète célèbre les îles, afin de trouver l'accord dans les résonnances de la conciliation. Paru pour la première fois en France en 1988, "Ex-île" en est aujourd'hui à sa troisième édition. Le poème a résisté au temps. L'exil est peut-être ce qui rassemble l'humain, ce va-et-vient entre soi et l'autre. Les mots ne sont pas abîmés par les voyages. Au contraire, même sous la neige, ils ont encore le goût des mangues tropicales. Le poète nous dit ceci : « Ex-île est pour tous les pays et tous les temps. Un moment magique, une lumière dans la nuit glauque du monde. Le mot dit tout : c'est l'exil, c'est aussi l'ancienne île, celle qui n'existe plus depuis le tremblement de terre et tous les tremblements de l'Histoire, celle que j'aimais par-dessus tout. »
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