Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Nous avons tous une limite. Connaissez-vous la vôtre ?
Élodie mène une existence épanouie, entourée de son mari et de leurs deux petites filles, Maëlle et Zoé. Mère exemplaire et citoyenne modèle, elle s'est toujours conformée aux règles de la société, voyant en la justice un rempart contre toute menace. Mais cette conviction vole en éclats le jour où sa fille aînée disparaît tragiquement.
Consumée de chagrin, Élodie ne vit désormais plus que dans un but : venger son enfant.
Mais la vengeance est-elle véritablement sa seule issue ?
Un roman aussi poignant qu'intense.
En refermant ce roman, deux mots me viennent directement à l'esprit : quel roman !!
Encore une fois, Claire Norton a réussi là un coup de maître, car elle ne cesse, au fil de ses romans, de nous surprendre.
Quelle évolution depuis son premier roman (vous pouvez me croire, je les ai tous !)!
Au fil des années, sa plume s'est aguerrie, on sent une détermination de plus en plus grande derrière chacun de ses mots.
Ce roman est davantage tourné vers le monde du polar mais pas que.
En effet, il commence par le meurtre de Maëlle, 8 ans, fille aînée de Stéphane et Elodie.
La perte d'un enfant est déjà effroyable pour tout parent, mais elle prend un caractère encore plus horrible dans le cadre d'un crime.
A la libération du coupable, Elodie ne peut l'accepter et voudra venger son bébé, selon sa justice et non selon le droit.
Un engrenage vicieux va alors se mettre en place, mais je ne vous en dirais pas plus!
Ce roman traite avec finesse la difficile question de savoir jusqu'où l'on est prêt à aller et pour quelle raison ?
Les personnages principaux vont passer par différents états, et autres questionnements.
La prouesse de Claire est d'avoir pu entrer avec autant de perspicacité et de vérité dans leurs psychologies et états d'âme.
De plus, dès les premières pages, un sentiment quelque peu oppressant et une tension prennent place et se renforcent au fur et à mesure des pages qui se tournent et ce pour notre plus grand plaisir.
Alors qu'une très grande partie de ce livre me paraissait intéressante mais sans être exceptionnelle non plus, le dénouement et le retournement final m'ont vraiment étonnée et fait apprécier ce livre. Les passages où il est question de la nature ou du syndrome d'Asperger sont vraiment intéressants, l'auteur a dû bien se documenter, on sent que cela a de l'importance pour elle.
Nous sommes le 1er mai 2021, Élodie, vétérinaire, son mari Stéphane et leur deux filles, Maëlle, 8 ans et Zoé, sa cadette forment une famille heureuse. Mais Maëlle, partie avec sa mère, à l'épicerie faire une course, a disparu et est retrouvée, quelques heures plus tard, morte, avec des signes d'étranglement.
Un homme, Frédéric Belbist, se livre à la police et assure qu'il s'agissait d'un accident. Après trois ans de prison, il sort libre et acquitté. Quelques mois plus tard, il est enlevé par Élodie, retenu prisonnier, affamé, assoiffé afin qu'il avoue que ce n'était pas un accident. Élodie prononcera et exécutera la sentence qu'elle considèrera juste. Jusqu'où ira-t-elle?
Ce roman poignant, émouvant, aborde plusieurs thématiques qui ne peuvent laisser indifférent.
Tout d'abord, celle de la vengeance en se substituant à une justice considérée comme laxiste, envisagée comme un apaisement à la douleur, au déchirement. Celle aussi du pardon à autrui qui paraît impossible et qui passe par le pardon que l'on s'accorde soi-même pour la peine qu'on a pu faire à nos proches, pour nos regrets. Une belle réflexion sur le pardon nous est offerte par une vieille dame qu’Élodie rencontre dans la forêt, figure de la sagesse, qui l'incite (et nous aussi!) à y réfléchir ou du moins à se poser des questions. Existe-t-elle vraiment ou est-elle la personnification de la conscience d’Élodie?
Ce roman aborde également le thème de l'autisme qui relègue souvent les enfants dans la solitude, rejetés par ceux qui n'acceptent pas ceux qui sont différents d'eux, qui laisse les parents démunis face à la souffrance de leur enfant.
L'ambivalence, largement partagée par nombre d'entre nous, est très présente dans ce roman, Ambivalence d’Élodie, rongée par la haine, faisant subir un traitement inhumain à son prisonnier, prête à le tuer mais sauvant et ramenant à la vie un renardeau blessé. Ambivalence des parents d'enfants autistes qui font tout pour protéger leur enfant mais ressentent également de la honte en société lorsque celui-ci manifeste un comportement hors norme. Ambivalence de la nature tour à tour hostile, violente, sauvage mais aussi tutélaire, nous offrant sérénité et reconnexion à soi-même.
Malgré la noirceur du propos, le cheminement douloureux d’Élodie la sortira de l'obscurité, le roman délivrant un message d'espoir.
C'est le quatrième ouvrage que je lis de Claire Norton, j'apprécie qu'elle aborde chaque fois des thèmes différents, nous incitant à la réflexion avec des personnages très humains, avec leurs failles, leurs défauts, tentant de trouver leur chemin à travers les difficultés et les drames de la vie. L'écriture fluide, sensible et empathique laisse nos émotions s'exprimer.
Un moment de lecture poignant.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force