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Chiara et Maxime vont se séparer. Pourtant, aux yeux de tous, ils incarnent le couple parfait depuis leur rencontre à La Rochelle vingt ans auparavant. Depuis ce coup de foudre.
Un soir, alors qu'ils sont décidés à annoncer la nouvelle à leurs enfants, ils se retrouvent piégés au milieu d'une fête surprise organisée par leurs proches : quinze ans de mariage, ça n'arrive pas tous les jours. Pour couronner le tout, ils reçoivent en cadeau un voyage à New York, dont certains moments seront filmés, afin que famille et amis profitent des souvenirs en temps quasi réel.
Entre New York, leur dernier voyage à deux, et Vincennes, où ils ont fondé leur famille, Chiara et Maxime se remémorent les années passées, le chemin qui les a menés jusque-là. Car même s'il y a de l'orage dans l'air, ceci est aussi une histoire d'amour.
Sophie Rouvier est écrivaine et scénariste. Et puis la foudre, son huitième roman, paraît simultanément avec Comme une éclipse, publié au Livre de Poche.
Tout d’abord, de quoi parle Et puis la foudre. Chiara et Max forment le couple parfait aux yeux de tous. Mariés depuis 15 ans, deux enfants sont nés de leur union. Toutefois, ce que leur bande d’amis et leur propre famille ne savent pas, c’est qu’il y a de l’eau dans le gaz depuis un moment et que la flamme s’est éteinte. Chiara et Max veulent divorcer.
Je n’ai pas apprécié ma lecture pour diverses raisons que je vais un peu développer. Au milieu de mes arguments, seront également développés des aspects que j’ai trouvé positifs.
1 - La superficialité des relations. On se croirait dans un feuilleton, mais justement, le roman pourrait largement être adapté en film. Cependant, c’est ce manque de réalisme que j’ai exécré, entre les fêtes mondaines organisées, où tout est basé sur les apparences, les petites manières de chacun et chacune, les pics lancés dans le dos ou les critiques émises en silence et cette obsession à faire croire une réalité qui n’existe pas. Non, vraiment, j’ai trouvé certains personnages méprisables et je me suis demandée à plusieurs reprises comment ils pouvaient tous être soit disant inséparables, à passer les vacances ensemble et à « s’adorer ». D’autant plus que, lorsque l’auteure gratte un peu à la surface, on comprend vite que tous ont des problématiques.
Mention spéciale aux beaux-parents, Rose et Henry, qui représentent les parents toxiques par excellence (très traditionnels, femme castratrice et mari soumis, abandonnant émotionnellement ses enfants pour ne pas subir le joug de son épouse) et qui, pour le coup, sont très réalistes.
2 - Les tourments des adultes. Là, on est dans du concret et du réalisme. On découvre petit à petit ce qui tourmente les adultes, leurs blocages, que ce soit dans la relation envers soi ou envers autrui et là, on avait du potentiel, beaucoup. Néanmoins, l’auteure ne va pas au bout de cette démarche, pour des raisons que j’ignore. Ainsi, on ne sait pas ce qu’il advient réellement de la majorité des personnages. Sont-ils parvenus à régler leurs problèmes ?
Le seul aspect qui ne nous laisse pas trop sur notre faim est la relation Chiara/Max. On comprend à travers des flashbacks puis les retours dans le présent comment une relation peut s’effilocher dans le temps à cause de différents événements, d’un manque de communication, mais aussi parce que parfois, en vieillissant, nos ambitions, nos désirs et notre vision du monde évoluent et ne correspondent plus à ceux de notre partenaire, créant un fossé qui, irrémédiablement va s’élargir.
3 - Des disputes constamment. Et pas seulement entre Chiara et Max ! C’est bien le problème. Cela rejoint mon premier point où je me demande comment toute cette bande peut être « soudée » avec autant de ressentiment et de tension sous-jacents. Dans le fond, personne n’est content ou satisfait de sa situation actuelle, on se crêpe le chignon, on fantasme sur la vie des autres voire même sur la femme de son ami (oops).
4 - Les adultes sont des enfants tandis que les enfants sont des adultes. Si on prend la définition du mot adulte (« Qui fait preuve d'équilibre, de maturité », Larousse), on constate que dans cette histoire, les adultes sont les enfants. Ce sont ceux qui ont le comportement le plus sensé et le plus calme. Est-ce que l’on ne devrait pas un peu plus prendre exemple sur les enfants ? Avant qu’eux-mêmes ne finissent par adopter inconsciemment certains de nos schémas et tares et perdent alors cette franchise et communication sans faille et innocente. Nous sommes censés être des modèles auprès des enfants, mais si en fait, eux aussi étaient des modèles sur lesquels s’inspirer ?
Il faut garder en tête que mon avis est subjectif, je comprends aussi pourquoi le roman peut plaire. Il ne fait aucun doute que selon l’interprétation de chacun, le ressenti peut complètement diverger.
Surprise! Chiara et Maxime sont pris au piège d'une soirée surprise organisée pour leur 15 ans de mariage alors même qu'ils s'apprêtaient à annoncer leur séparation à leurs enfants.
Pire, on leur offre un voyage en amoureux à New York...
Ils ne peuvent refuser et décident de continuer de jouer la comédie du couple parfait le temps de ce voyage.
Ce sera ainsi le temps des souvenirs partagés, des bilans et des derniers règlements de compte.
Sophie Rouvier propose ici une histoire qui parlera à beaucoup et qui prendra aux tripes, assurément.
Cela fait un ptit bout de temps que ce roman est dans ma PAL et je viens enfin de le prendre entre mes mains. Je connaissais déjà la plume de Sophie.
Elle nous raconte ici une histoire de couple modèle qui prend fin, tout en nous laissant l'espoir d'y voir la poursuite de celle de la vie de famille.
Elle a choisi de nous la raconter via un roman choral où tour à tour les divers protagonistes nous révèlent leurs états d'âme, cet essoufflement progressif de leurs sentiments.
En voulant protéger au mieux leurs proches qui idéalisent leur couple, ils vont faire ce dernier voyage à New-York pour crever l'abcès et faire un bilan de leur histoire d'amour échue.
Certes la question du divorce a déjà été mainte fois posée dans les romans, mais Sophie parvient à le décrire ici avec justesse et émotions.
En effet, j'ai été touchée par les non-dits, les trahisons, la tendresse des mots, l'absence de déchirements, de scènes violentes.
Ici tout n'est que sobriété, délicatesse, mais l'humour est également présent.
On va refaire le chemin de leur vie afin de pouvoir le défaire le plus objectivement possible sans rancœur, sans méchanceté et avec sincérité.
Une plume juste, fluide montrant la vraie Vie quotidienne.
Sophie Rouvier nous plonge dans un roman intimiste avec sobriété et délicatesse. Ce récit est l’histoire d’une vie de couple qui prend fin mais pas celui d’une vie de famille. C’est l’heure du bilan de crever l’abcès ! L’auteure nous décrit avec justesse et pudeur les sentiments et les non-dits.
Entre amertume, trahison, la famille et les amis vous allez servis ! Sophie nous livre un panel de personnages aussi attachants que détestables. J’ai aimé cette touche d’humour avec la belle-mère. Des situations cocasses et jubilatoires.
Avec beaucoup de tendresse, on se remémore leur rencontre, des souvenirs et au fil de l’histoire, le lecteur ressent de jolies émotions. On s’identifie aux protagonistes, on analyse, on se questionne…
D’une plume fluide, incisive et juste, on défile les pages et on se laisse captiver.
J’ai passé un excellent moment de lecture.
C’est un roman doux, délicat, empli de tendresse et d’amour que je vous recommande.
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