"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le narrateur, la quarantaine, est hospitalisé en urgence au CHU de Tours pour une maladie dont il ignorait jusqu'au nom : une dissection de la carotide. Dans ce qu'il nomme la « chambre des dormeurs », il observe et s'interroge sur ses voisins muets, agonisants, confronté pour la première fois à l'approche de la mort.
Dans un demi-sommeil traversé par les visites et les conversations du personnel médical, affleurent les souvenirs des proches - Roland Topor ou Robert Malaval dont l'oeuvre ou la vie flirte avec la mort, les rencontres avec Francis Bacon -, les images et les silences de l'enfance : ce père inconnu entrevu une seule fois à l'âge de quatre ans, la mère qui « fait la belle à Paris », Franz et Émilienne, les parents adoptifs. Se croisent aussi dans cette nuit d'extrême souffrance deux femmes aimées, Dominique et Nabila, amours impossibles. D'autres visions, paysages, oeuvres de Giacometti ou de Goya lui apparaissent.
Cette dure épreuve se révèle, en définitive, une quête d'identité et une longue interrogation sur l'homme et la mort.
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