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Avec Le premier texte : « pas peur, petite, pas peur » et nous entrons dans le vif de la personnalité de Marie-Thérèse Mutin surtout dans sa conclusion : « Prévert a bien raison : quelle connerie la guerre ! ».
Le rapport de forces sera souvent présent dans ce livre de souvenirs. Que ce soit pendant la guerre, dans la fratrie, en politique….
Et la politique, Madame le Maire connait, elle qui fut responsable de section dans ma région de Bourgogne !!!! Une femme responsable de section, ce qu’elle a dû subir, je n’ose y penser !!!
Marie-Thérèse Hutin, enfant de la guerre, se souvient des privations et nous en parle de façon humoristique avec l’histoire de la poule au riz de Madame Antozic
Le souvenir prégnant de sa première rentrée scolaire en 1960, époque où les enseignants se sentaient chargés d’une mission et que les réformes ne se faisaient pas à chaque arrivée d’un nouveau ministre de l’enseignement.
Le texte le plus émouvant pour moi fut « gare au souvenir », d’autant que je connais la gare de Dijon et que je « vois » ; non, je n’imagine pas je « vois » et son cri retentit dans mes oreilles. La fêlure revient, puis la réalité-vraie comme disent les enfants refait surface avec cette réunion qu’elle doit présider.
L’action politique sera sa vie. Elle sera élue maire de son village…. Pour finir député européen avant de tout arrêter et se retrouver seule…. « Ses amis » l’oublient facilement. Il n’y a qu’à lire le passage des courtisans un petit régal….
J’ai souri lorsqu’elle nous parle de sa bévue quant à une « œuvre d’art contemporain » !!!
Vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé ce petit livre où une dame nous réconcilie avec la politique au vrai sens du terme, pleine de compassion, d’humanité, d’amour des « petites gens », toujours en révolte, encore pleine d’espoir. Il y a beaucoup d’amour et beaucoup d’humour tout au long de ces 100 pages que l’on peut relire à tout moment.
Incorrigible utopiste, je continue de rêver à la terre promise c’est ce que je retiens d’elle et, lorsque je verrai la petite sittelle revenir sous mes fenêtres avec ses traits d’eye liner sur les yeux, je penserai à vous Madame Mutin mutine.
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