Après une psychanalyse avortée, Albert se lance avec frénésie dans l'exploration de sa généalogie, à la recherche des causes de son mal-être.
L'accident qui survient le plonge dans ce voyage au fond de lui-même qui lui fait dire :
« Oui, il y a quelque chose de changé.
Ça a commencé à la fin de l'été, après la reprise du travail. Je suis incapable de dire ce qui m'agaçait à ce point. Je ne supportais plus rien. Je ne pourrais pas expliquer la raison de cette haine que je déversais sur tout et sur tous. Seul Hubert était un peu préservé de mes attaques, il en fallait sans doute au moins un qui restât indemne. Et tout alla dans la confusion jusqu'au choc et l'enchaînement des révélations qui s'ensuivirent. En fait, je ne m'aimais pas, je me haïssais, massivement, profondément ».
Le texte se lit à plusieurs niveaux d'interprétation. Les références, jeux de mots et symboles s'y trouvent nombreux, comme cette pellicule muette qui ne livrera jamais ses secrets, cette « guibole perdue », tellement présente, et puis cette montre sans aiguilles, comble d'absurdité, trou dans le symbolique.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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