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L'histoire et la critique littéraires ont trop longtemps réduit l'oeuvre d'Edmond Rostand à une seule pièce, à cet immense succès, aussi important qu'inattendu, un peu chanceux même pour certains, toujours vibrant d'actualité car les mises en scène contemporaines déplacent toujours des foules de spectateurs enthousiastes, qu'est Cyrano de Bergerac.
Mais en isolant cette comédie héroïque, dont on connaît les morceaux de bravoure en vers par coeur, de l'ensemble des créations d'Edmond Rostand, Cyrano s'est vu amputer de ses principales dimensions, tandis que le lecteur, comme le spectateur, est privé, depuis cent ans déjà, des autres univers flamboyants du poète.
Il était temps de réparer cette erreur et cette injustice : c'est un Rostand tour à tour poète, metteur en scène, dramaturge et même dessinateur qui se présente à nous à la lecture des Actes, abondamment illustrés, du premier colloque international qui lui fut consacré. Un Rostand que l'on redécouvre, maltraité par la postérité. Mais aussi et surtout un Rostand qui entre en dialogue à travers ses oeuvres avec les plus grands peintres, avec Hugo, avec Goethe, qui interroge les plus grands mythes. Un Rostand qui, parodiant son coq Chantecler qui prie le Soleil, crie au monde son amour de l'Art et de la Littérature.
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