Lorsque l'on parle d'alcoolisme, on évoque aussitôt des dommages de tous ordres dont l'ampleur et la gravité en font une question de santé publique. S'il est bien entendu tout à fait légitime de dire ces problèmes et de rechercher des « remèdes » à appliquer, on peut apercevoir en leur amont « un autre monde », celui des effets psychotropes.
Dans cet essai, je propose de les prendre en compte sans tabou, car du fait de leur rôle déterminant, certaines personnes « l'élisent » comme moyen existentiel tandis que d'autres n'en font qu'un usage ponctuel et d'autres encore lui sont complètement indifférentes, voire hostiles.
Le concept de psychotropie permet d'abord de comprendre l'histoire de la relation au produit chez une même personne mais aussi de s'extraire des approches traditionnellement individualisantes pour rendre plus intelligibles des dynamiques collectives inaperçues.
Le champ des perspectives peut s'en trouver singulièrement enrichi...
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