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Les deux réunions du Conseil des ministres des Affaires étrangères qui se tinrent à Moscou en mars-avril et à Londres en novembre-décembre 1947 furent absolument cruciales, et pour l'évolution de la question allemande, et pour la cristallisation de la Guerre froide. Au cours de ces conférences, en effet, l'opposition entre l'URSS d'une part, les États-Unis et la Grande-Bretagne de l'autre, devint à la fois évidente et définitive, et les ambiguïtés de l'année 1946 furent levées. Du coup le problème allemand se révéla insoluble: le processus de division de l'Allemagne était dès lors enclenché. En ce qui concerne la France, elle avait essayé tout au long de l'année 1946 de maintenir une attitude de neutralité dans l'opposition Est-Ouest grandissante. Mais à partir de la conférence de Moscou, déçue par le refus de l'URSS de soutenir ses revendications concernant l'Allemagne, et inquiète de la détérioration générale de la situation en Europe, elle se rapprocha de plus en plus de Washington et de Londres: les camps de la Guerre froide commençaient à se mettre en place. C'est dire l'intérêt des comptes rendus des séances de ces deux réunions du Conseil des ministres des Affaires étrangères rassemblés ici. Ils constituent le complément indispensable des deux volumes de documents consacrés à l'année 1947.
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