A l'occasion de la parution de son quatrième roman au titre insolite et ironique, Dieu surfe au Pays basque, Harold Cobert se prète volontiers au jeu de l'interview exclusif Lecteurs. com "Autour d'un verre", au café Les Editeurs à Paris. Rencontre.
Elle et lui se sont rencontrés sur la côte basque. Là, sur fond de plages sauvages et de balades en scooter naît bien plus qu'une romance estivale. Mais sur cette histoire d'amour idyllique, la vie va bientôt reprendre ses droits. Le couple, confronté à la douleur d'une fausse couche, va-t-il résister ?
Harold Cobert, avec dérision et facétie, s'interroge sur le destin, qu'il conjure à coups d'humour. Son échographie du père aborde le thème de la perte de l'enfant à naître avec tendresse et pudeur, comme en équilibre sur la crête des séismes intimes.
A l'occasion de la parution de son quatrième roman au titre insolite, Dieu surfe au Pays basque, Harold Cobert se prète volontiers au jeu de l'interview exclusive Lecteurs. com "Autour d'un verre", au café Les Editeurs à Paris. Rencontre.
Elle tombe enceinte. Jusque là, rien d'anormal. le futur papa nous raconte. Ils sont heureux. C'est le couple idéal. Ils s'aiment et l'enfant a été désiré. On a droit aussi aux merveilleux souvenirs de la rencontre entre eux. Oui mais voilà ! Sa femme a déjà perdu un enfant quelques jours après la naissance, lors d'une précédente union et cette grossesse s'avère difficile. Alors c'est l'angoisse et le pire arrive. A qui s'en prendre dans ce cas ? A Dieu, évidemment, même s'il n'a pas toute la place dans le roman. Heureusement d'ailleurs, l'amour a plus de force que tout... C'est un petit roman non dénué d'humour, et une grossesse vécue par le papa, c'est original. Beaucoup d'émotions et ponctué de clins d'oeil à la littérature, notamment des citations de Victor Hugo au début de certains chapitres. Une réussite. Envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.
Elle tombe enceinte. Jusque là, rien d'anormal. le futur papa nous raconte. Ils sont heureux. C'est le couple idéal. Ils s'aiment et l'enfant a été désiré. On a droit aussi aux merveilleux souvenirs de la rencontre entre eux. Oui mais voilà ! Sa femme a déjà perdu un enfant quelques jours après la naissance, lors d'une précédente union et cette grossesse s'avère difficile. Alors c'est l'angoisse et le pire arrive. A qui s'en prendre dans ce cas ? A Dieu, évidemment, même s'il n'a pas toute la place dans le roman. Heureusement d'ailleurs, l'amour a plus de force que tout... C'est un petit roman non dénué d'humour, et une grossesse vécue par le papa, c'est original. Beaucoup d'émotions et ponctué de clins d'oeil à la littérature, notamment des citations de Victor Hugo au début de certains chapitres. Une réussite. Envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.
Un roman intime et très touchant sur le couple et le désir d'enfant.
Il est question de fausse-couche, de deuil, d'espérance de devenir un jour parents. C'est surtout une très belle histoire d'amour entre un homme et une femme, avançant main dans la main, affrontant les épreuves de la vie.
L'auteur explore la vie conjugale du point de vue masculin et c'est vraiment bien !
C'est une histoire, tendre et émouvante, écrite avec beaucoup de sincérité et d'authenticité. A LIRE.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/12/chronique-express-n2.html
c'est une histoire d'amour moderne une rencontre un coup de foudre; mais c'est surtout une l'histoire douloureuse de la perte d'un enfant pendant la grossesse tant désirée. Le récit en est fait de façon positive et ne tombe pas dans le pathos.
Quand une amie me fait cadeau d’un livre qu’elle a aimé, quand elle me raconte à quel point elle en apprécie l’auteur à travers la totalité de son œuvre, j’ai peur. J’ai peur de ne pas éprouver le même plaisir de lecture, j’ai peur d’être déçue, de ne pouvoir partager des points de vue identiques. Et puis je me lance… C’est ainsi que je viens de lire "Dieu surfe au Pays Basque" d’Harold Cobert.
C’est une histoire que l’on pourrait qualifier de banale. Une histoire d’amour qui commence à Biarritz entre un homme qui sort d’une histoire compliquée et une femme qui a souffert aussi dans son couple précédent et même jusque dans sa chair. En restera-t-il quelque chose de cette romance estivale ? Eh bien oui !
Une histoire que l’on pourrait qualifier de banale, disais-je, mais justement, elle ne l’est pas. C’est sa vie conjugale que le narrateur (l’auteur ?) raconte. Mais il le fait brillamment, relatant les bons moments mais aussi les chagrins, les tristesses, les blessures. Avec beaucoup de délicatesse, de retenue, de tendresse, il nous parle de ses ressentis d’homme face à son désir de paternité mêlé d’appréhension. Il décrit avec finesse ses peurs de futur père et entre drôlerie et tragique, la fausse-couche de sa femme.
J’ai aimé l’écriture d’une grande simplicité qui fait la part belle aux sentiments pudiquement brossés. J’ai aussi beaucoup aimé la distance prise par le narrateur pour dire le chagrin, le manque, l’échec. Loin de toutes plaintes, il narre les faits, les expose. Il raconte une rendez-vous manqué avec un enfant désiré. L’émotion est là, sous-jacente, les larmes retenues, qui parlent sans tabou de la vie, de la mort, de l’homme qui ose pleurer, souffrir, qui ose dire qu’un temps la vie s’arrête, même si elle repart après. Mais l’humour n’est jamais loin qui permet de supporter la douleur et la lecture en est plus légère.
Très joli roman, bouleversant ponctué par des vers de Victor Hugo, et conclu par "Le revenant" du même auteur : magnifique idée.
memo-emoi.fr
4ème de couverture :
De cette romance estivale sur fond de plages sauvages et de balades en scooter naît une histoire d'amour, et un désir d'enfant. Le jeune couple parviendra-t-il à conjurer les coups du destin, à préserver l'ivresse des débuts ?
Des souvenirs heureux aux épreuves du présent, Harold Cobert explore la vie conjugale du point de vue masculin. Mêlant dérision et tendresse, son échographie d'un père n'esquive rien, ni l'appréhension de la paternité ni la tragédie de la perte de l'enfant à naître. Avec pudeur, comme en équilibre sur la crête des séismes intimes, un roman paradoxalement drôle et bouleversant.
Mon avis :
Un avion à prendre, et hop un petit livre dans le sac pour passer les 2h30 de vol. Pour ce genre de lectures, je ne prends jamais le temps de faire une chronique, puisque une fois l’avion atterri, l’histoire est oubliée !
Cette fois-ci, non seulement je ne l’ai pas oubliée mais elle m’a profondément bouleversée, Harold a une très belle plume, doublée d’une très grande sensibilité.
L’incipit pose le décor :
« Samedi matin. Je me suis réveillé en sursaut. Un mauvais rêve. Ma femme me disait : Le bébé est mort. »
Mais en parallèle, nous sommes aux premières loges pour voir naître un amour fou entre le narrateur et sa future femme rencontrée lors de vacances au pays Basque.
« -Tu raccroches.
- Non, toi d’abord !
Nous avions quinze ans, à peine.
Du grand n’importe quoi.
Nous étions heureux, nous étions cons, nous étions heureux d’être cons »
(Au passage, les deux protagonistes sont toujours désignés par Lui ou Elle, on en conclut que c’est fort probablement autobiographique)
« Souvent, les premières fois sont quelque peu désastreuses. On ne se connait pas, on se découvre. Les corps sont comme deux instruments qui s’accordent. Plusieurs essais sont généralement nécessaires avant de jouer à l’unisson et d’atteindre une acmé digne de ce nom. Parfois, malheureusement, cela ne vient pas, ne viendra pas, ni maintenant ni demain. On peut alors se mentir autant qu’on veut, céder aux ruses de la raison pour prolonger le mirage des débuts, mais, tôt ou tard, il faudra se rendre à cette évidence : le corps, lui, ne ment jamais. »
Cet amour se concrétise par un projet de vie, faire un bébé ensemble !
A la veille de la première échographie, des saignements suspects alertent la femme du narrateur, qui a déjà perdu un bébé de 5 jours conçu avec le « prédécesseur ».
Les saignements deviennent hémorragie et l’hémorragie se conclut par un curetage.
La fausse-couche précoce est un sujet dont on a maintes et maintes fois entendu parler, des récits empreints de peine, de larmes parfois, mais toujours de la part de futures mamans éplorées. Ici, c’est un ex-futur papa accablé, qui partage avec nous sa souffrance, son désarroi, ses colères et ses espoirs.
« Les jours ont commencé à passer. Puis les semaines. J’ai continué de travailler avec un étrange sentiment de vacuité. Tout me paraissait frappé d’une profonde inanité. J’accomplissais des gestes et prononçais des paroles de manière automatique, comme si ce n’était pas moi qui les avait accomplies ou prononcées. La colère, la rage et la haine ne me quittaient pas, mais je n’avais plus la force de les accueillir ni de les porter. Je vivais à côté de moi-même. »
Harold nous sert une mise en miroir de la naissance d’un amour et de la mort d’une future naissance ! (la mort prématurée du fœtus), sans pathos et sans emphase, mais avec beaucoup de pudeur, de tact et de retenue. Même s’il a réussi à remuer chez moi des souvenirs douloureux, j’ai dévoré le livre d’une seule traite!
Une magnifique plume et une belle découverte !
Merci Harold!
Il était une fois un homme et une femme. Ils se rencontrent, ils s'aiment, et le désir d'enfant vient. Elle a déjà connu une grossesse avec un autre, avant. Le bébé n'a pas survécu. Il va donc falloir vivre avec cet "avant", avec ce souvenir douloureux, avec cette menace invisible, et la hantise que ça recommence. Les laisser de côté, loin dans le passé. Sauf que la mort les rattrape. Deux jours avant la troisième échographie, elle perd du sang. Et c'est la fausse-couche, avec curetage moyenâgeux tendance boucherie, même si l'on est dans un hôpital au XXIème siècle.
Harold Cobert n'épargne rien au lecteur mais c'est qu'il n'est pas épargné non plus. Douleurs physiques, rêves anéantis, vie et cœur brisés, larmes et l'obligation de tenir, malgré tout, pour sa femme, éprouvée une fois encore dans sa chair. Mais il dit aussi sa colère, sa rage, son désarroi, sa virilité et sa paternité ébranlées. Et pour éviter définitivement l'écueil du larmoyant, il alterne le récit de ce deuil impossible avec des flash-back sur la rencontre du jeune couple, leur insouciance, cet été sur la côte basque, leur amour... Comme pour dire que l'amour devra triompher, quoi qu'il arrive. Comme pour apporter une touche de légèreté et d'espérance à ce sujet si douloureux. Et tabou. Un homme évoquant la fausse-couche de sa femme, son expérience de "père interrompu", le naufrage intime que cela représente pour le couple, est inédit dans l'histoire de la littérature.
Tout ceci sans excès, sans pathos, juste avec la sobriété et la sincérité qu'imposent ce récit largement autobiographique, jamais outré, jamais indécent. Tout est fait avec subtilité, pudeur et dignité. Ce qu'il ne peut dire, le lyrisme qu'il s'interdit, il le laisse à Victor Hugo dont il distille des extraits des "Contemplations" tout au long du livre. Il mêle dérision et tendresse, dit sa foi, son sentiment d'abandon et sa colère contre Dieu et tous les autres : "La poisse , la chance, le hasard, les signes, le destin, Jéhovah, Dieu , Allah, tralala, youpi, je m'en fous . Tout ça, c'est des conneries. Ils se sont tous barrés surfer au Pays basque et laissent le monde courir à sa perte".
Sa plume talentueuse glisse aussi bien du côté de la tendresse la plus émouvante que du côté de la violence la plus dure.
Harold Cobert réussit ce miracle d'un roman paradoxalement drôle et bouleversant.
Ce livre est bouleversant. Le récit est à la fois simple et plein d'humour.
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