Les sept derniers titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
Elle a passé la nuit avec un homme et est venue se présenter à la police. Alors ce dimanche matin, au deuxième étage du commissariat, une enquête est en cours. L'haleine encore vive de trop de rhum coca, elle est interrogée par le Major, bourru et bienveillant, puis par Jeanne, aux avant-bras tatoués, et enfin par Carole qui vapote et humilie son collègue sans discontinuer.
Elle est expertisée psychologiquement, ses empreintes sont relevées, un avocat prépare déjà sa défense, ses amis lui tournent le dos, alors elle ne sait plus exactement. S'est-elle livrée à la police elle-même après avoir commis l'irréparable, cette nuit-là ?
Inspiré de l'histoire de l'auteure, De mon plein gré est bref, haletant, vibrant au rythme d'une ritournelle de questions qui semblent autant d'accusations. Mathilde Forget dessine l'ambiguïté des mots, des situations et du regard social sur les agressions sexuelles à travers un objet littéraire étonnant, d'une grâce presque ludique. Il se lit comme une enquête et dévoile peu à peu la violence inouïe du drame et de la suspicion qui plane très souvent sur sa victime.
Les sept derniers titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
Le jury, enthousiaste et passionné, a choisi 21 romans français
Un roman atypique et haletant qui sous couvert d'une enquête policière nous plonge dans la tête d'une femme dont l'histoire interroge ... Est-elle victime ou coupable de l'événement qui lui est arrivé et des préjudices en découlant ? A lire pour en savoir plus ....
La narratrice est très confuse quand elle se livre à la police, craignant d'avoir tué son agresseur. C'est sûr, elle était partie de son plein gré avec celui qui l'a violée sous le prétexte de la remettre dans le droit chemin, elle, la lesbienne.
Ce roman est très court mais cependant répétitif. La narratrice tourne en rond, peinant à sortir des brumes très alcoolisées de sa nuit et à retrouver ses esprits. Si j'adhère totalement à son désarroi, la confusion que Mathilde Forget entretient tout au long de son roman, affadit son propos. Pour moi le principal enjeu de ce récit aurait été de dénoncer la difficulté de porter plainte mais c'est délayé dans les atermoiements de la narratrice.
Il n'aurait pas fallu que je lise De mon plein gré juste après le très fort Femmes en colère de Mathieu Menegaux. C'est bien pâle en comparaison!
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/07/19/de-mon-plein-gre-de-mathilde-forget/
Livre qui nous permet de plonger dans le psychisme d’une femme lesbienne très perturbée suite à un viol, les interrogations des policiers tournent dans sa tête inlassablement. Merci à lecteurs.com qui m’a permis de découvrir cette autrice.
L'héroïne de ce récit a passé la nuit avec un homme, pourtant elle est lesbienne. Ensuite, elle est venue se présenter à la police et une enquête va s'en suivre. Va commencer Les interrogatoires, les mises sous scellés de ses affaires et l'expertise psychologique. Est-elle victime ou pas ?
Interrogée plusieurs fois, avec toujours les mêmes questions, les mêmes réponses, cela devient redondant, même si pour les besoins de l'enquête, il le faut. Son esprit est confus. Elle s’accuse d’un meurtre. Mais l’a-t-elle vraiment commis ?
Cette histoire nous est contée à la première personne pour encore plus nous immerger dans cette tragédie. Une héroïne pas très attachante, mais un livre criant de vérité .
Merci à Lecteurs.com et aux Éditions Grasset de m'avoir permis de découvrir ce livre
Un roman qui n'en est pas un, un témoignage, un journal intime plutôt, on vit ce drame avec Elle, on ne sait pas ou est le bien ou est le mal, on est dérouté comme Elle.
On a 2 versions : Il nie..
Elle est interrogée " s'il avait sa main dans votre bouche, il ne vous tenait pas", "la clef était -elle sur la porte" "si la clef est restée sur la porte ce n'est pas une séquestration".
Au final un verdict et un sentiment de profonde tristesse et de gâchis !
On sort choqué(e) et révolté(e) de ce vibrant récit.
Ce court roman évoque la fragilité d’une personne à qui il arrivé quelque chose de grave chez elle, mais quoi ? La seule information significative délivrée au lecteur est l’arrivée tonitruante et désemparée de la narratrice au commissariat pour s’accuser d’un meurtre. L’accueil, les questions posées, la détresse de la femme sont figurées par un texte volontairement torturé avec des répétitions, des insinuations des policiers propres à mettre mal à l’aise l’interlocutrice et un désordre global figurant un psychisme dérangé. Le lecteur a autant de mal à s’y retrouver que la narratrice !
Déconcertant.
Ayant lu, il y a deux semaines, "A la demande d'un tiers", premier roman de Mathilde Forget et n'ayant accroché ni à la forme, ni au style malgré un sujet, la folie, intéressant, j'avais décidé de ne pas rester sur cette impression négative; c'est pourquoi, j'ai voulu découvrir son deuxième roman, "De mon plein gré".
Un dimanche, dans un commissariat, 8h30, une femme de 30 ans,la narratrice, encore ivre, y pénètre de son plein gré. Nous ne savons pas si elle est victime ou criminelle. L'histoire, celle du viol subi par la narratrice, qui, homosexuelle, a accepté d'accueillir chez elle un homme rencontré à la sortie d'une boîte de nuit, se dévoile petit à petit de façon parcellaire.
J'ai retrouvé, dans ce roman, les mêmes caractéristiques que dans le premier : un texte confus, moult répétitions, de nombreuses digressions (est-il vraiment nécessaire pour la dramaturgie de donner les définitions d'indice, preuve, pièce à conviction?), de nombreux retours en arrière dans un total désordre ; même si je crois comprendre que Mathilde Forget essaye de transcrire l'état de la narratrice perdue, choquée, larguée, le résultat ne m'a pas été agréable à lire. Je n'ai, comme dans le premier roman, ressenti aucune empathie et le message sur la violence faite aux femmes ainsi que l'homophobie est noyé dans une forme absconse. le rythme est syncopé comme quelqu'un qui cherche à reprendre sa respiration.
Je souhaite bon vent à cette jeune autrice qui fait preuve d'un talent certain même si j'y suis peu sensible.
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