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De l'honneur et des larmes

Couverture du livre « De l'honneur et des larmes » de Jacques Villegier aux éditions Lavauzelle
  • Date de parution :
  • Editeur : Lavauzelle
  • EAN : 9782702515976
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

1871 - Paris sous la « Commune » Martial Germain sort de sa maison, disparaît dans la foule, il ne reviendra pas ; perdu à jamais. Pas de corps, pas de sépulture.

Anne Bauby, sa veuve, revient en Limousin, la terre natale, avec ses trois enfants. Elle va fonder une grande famille qui vivra et... Voir plus

1871 - Paris sous la « Commune » Martial Germain sort de sa maison, disparaît dans la foule, il ne reviendra pas ; perdu à jamais. Pas de corps, pas de sépulture.

Anne Bauby, sa veuve, revient en Limousin, la terre natale, avec ses trois enfants. Elle va fonder une grande famille qui vivra et prospérera à La-Jonchère-Saint-Maurice, dans les monts d'Ambazac, pendant tout le vingtième siècle. Famille frappée par le sort.

En 1921, naît Odette Couty, arrière petite fille de Martial Germain, par sa mère. Entrée jeune dans l'Enseignement Public, à la faveur d'un « intérim », elle va accepter en octobre 1943 un poste de maîtresse dans un « Home d'enfants » juifs, étrangers et réfugiés au Manoir du Couret près de l'école de Traspont, commune de Saint-Laurent-les-Églises.

C'est en toute conscience qu'elle accepte ce poste dont elle connaît les risques encourus. Elle sait où elle va - et aime de tout son coeur ces jeunes dont les parents ont souvent disparu (dans l'Europe occupée).

En 1944, sur sa demande, elle part pour Oradour-sur-Glane où la mort l'attend. Elle est brûlée le 10 juin 1944 dans l'église, trop célèbre, avec une vingtaine de ses petits élèves.

Encore la destinée : le lendemain, 11 juin, le père d'Odette, Gaston Couty, est arrêté par la police ou la milice. Il mourra déporté en Allemagne le 15 avril 1945 sans avoir revu la France !

Tragique destinée, en effet, d'une famille qui a réuni, sur trois personnes, tous les malheurs de la guerre.

Seul le Château du Couret reste le témoin muet de cette sombre période. Au bord de son étang où nous avons tenté les premières « brasses », le calme et le silence règnent aujourd'hui. Les pupilles sont reparties... dans le monde, les oiseaux sont toujours là, complices de nos souvenirs et des injustices de l'Histoire.

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