"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Si je pouvais me faire fantôme après ma vie, je n'y manquerais pas, pour ton plaisir et pour le mien. Tu as lu aussi cette stupide histoire d'une morte qui se venge ? » Si nous relevons cet extrait de « La Maison de Claudine » c'est parce qu'il résonne à nos oreilles comme une mise en abyme de la posture de Colette face à l'image maternelle, les paroles de Sido révèlant toute l'ambiguïté des liens qui les attachent l'une à l'autre et que dissimulent des sentiments filiaux qui vont culminants de 1922 à 1936 (soit plus de dix ans après la mort de sa mère). Aussi, différentes questions se posent à nous : de quelle manière Colette contribue-t-elle à façonner le personnage de Sido ? En quoi peut-on parler de construction voire de recréation de l'image maternelle ? Et surtout quels enjeux, intimes et symboliques, ce travail d'élaboration littéraire sous-tend-t-il ?... Aussi, l'intérêt de cet essai réside essentiellement en ce que nous avons cherché à saisir les zones d'ombre qui entourent l'amour inaltérable d'une fille, de surcroît écrivain, pour sa mère défunte.
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