"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec un sens de l'à-propos qui n'appartient qu'à elle, Margaret Atwood jette un regard étonnant sur le sujet de la dette. Elle l'aborde comme le grand écrivain qu'elle est, avec une intelligence, une intuition et une acuité qui vont beaucoup plus loin que ce que les textes de spécialistes nous apprennent sur le sujet. Le crédit, nous dit Atwood, est comme l'air, que nous tenons pour acquis jusqu'à ce qu'il vienne à manquer. Et alors, tandis que nous essayons d'échapper à l'asphyxie, nous nous découvrons un grand intérêt pour lui.
Ce livre n'est bien sûr pas un traité d'administration ou de finance. C'est surtout une vaste enquête sur la notion de dette et sur la place centrale qu'elle occupe depuis toujours dans la religion, dans la littérature et dans le fonctionnement des sociétés humaines. En cherchant à comprendre comment cette notion a forgé notre pensée depuis les temps préhistoriques, en décortiquant les discours que nous tenons sur le sujet, en éclaircissant le sens que nous donnons aux mots : « équilibre », « vengeance» et « péché», Atwood démontre que « les dettes » sont des créatures nées de l'imagination humaine, parmi les métaphores les plus puissantes qu'elle ait mises au monde.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !