"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour échapper aux vacances en famille, Maxime choisit d'aller chez sa grand-mère. Il avait tout prévu pour passer des jours tranquilles devant son ordi. sauf la crise cardiaque de sa grand-mère. Le voilà seul pendant son hospitalisation, et les vacances vont se transformer en feuilleton délirant !
Cela fait un petit moment que je souhaite découvrir la série d'Anne Percin mettant en scène le jeune Maxime Mainard.
A la bibliothèque numérique, j'ai remarqué qu'ils avaient toute la série, que j'ai emprunté.
Comment (bien) rater ses vacances est le premier tome, et je l'ai dévoré.
Maxime se l'est juré : plus jamais de vacances en famille ! Pas question d'aller en Corse avec ses parents, ils iront tout seul ! Sa soeur part en colo et lui a l'intention de passer un mois chez sa mamie, dans sa maison du Kremlin-Bicêtre, comme quand il avait dix ans.
Mais les vacances tranquilles vont vite se transformer en feuilleton délirant....
C'est sûr, Maxime ne s'attendait pas à passer des vacances aussi mouvementées !!
Comment (bien) rater ses vacances est un roman très sympathique, qui m'a parfois fait rire car certaines situations sont vraiment amusantes.
Maxime est un sacré personnage ! A 17 ans, il est assez mur pour se débrouiller tout seul mais il n'avait pas prévu tous les événements qui vont lui arriver.
Impossible d'imaginer que sa grand-mère allait faire une crise cardiaque et que ses parents seront injoignables !
Il se rend rapidement compte que ce n'est pas si évident que ça de se débrouiller tout seul sans adultes mais il ne va pas trop mal s'en sortir.. et ses aventures nous font bien rire, nous lecteurs.
Evidemment, on ne fait pas que rire en lisant ce roman, certains passages sont émouvants, et l'ensemble est très réussi.
Je suis ravie de cette lecture, très distrayante, parfaite pour les vacances et qui mérite bien cinq étoiles :)
Je ne me suis jamais intéressée à la maison d'édition du Rouergue car j'ai toujours trouvé le design de leurs livres extrêmement laids. Mais heureusement, l'intervenant qui nous a fait cours sur le rayon jeunesse il y a quelques semaines a su me donner envie de découvrir leur catalogue en nous parlant passionnément de quelques uns de leurs livres, dont celui ci.
Dès la lecture du résumé j'ai su que l'humour un peu noir de cet adolescent allait me plaire. Mais j'étais loin de savoir jusqu'où allait aller Anne Percin dans son concept, à utiliser jusqu'aux notes de bas de pages pour faire rire le lecteur. Maxime est vraiment très drôle, enchaîne références sur références et blagues plus ou moins de mauvais goût. J'ai vraiment été très réceptive à cet humour, tout simplement parce que toutes ses références me parlent, mais je ne pense pas que ce soit le cas de tout le monde, et surtout pas des jeunes qui seraient amenés à lire ce livre. En effet, je n'ai pas trouvé que Maxime soit un jeune de son temps, avec ses goûts pour le rock des années 80, les vieux films gores ou encore les polars, il ne représente pas vraiment selon moi un ado d'aujourd'hui. Ma vision est peut-être un peu négative, mais dans tous les cas c'est quitte ou double : ce livre plaira beaucoup, comme il m'a plu, ou ne plaira pas du tout.
...la suite sur le blog : http://bookshowl.blogspot.fr/2016/03/comment-bien-rater-ses-vacances-anne.html
Un roman bourré d’humour, un personnage plein d’autodérision qui se met dans des situations loufoques… Que demander de plus ?
Anne Percin a réussi d’une main de maître à rendre des choses tragiques en situations comiques sans que cela soit choquant ou étonnant.
Maxime Mainard est le personnage qu’on suit, et je l’ai adoré tout de suite ! Il est vraiment drôle, et même si au départ il se prend peut-être trop au sérieux, plus on avance dans l’histoire plus il évolue à ce niveau et s’ouvre aux nouvelles expériences, comme le prouvent ses tentatives culinaires …
Ce roman a tout pour plaire et est le premier tome d’une trilogie dans laquelle je vais continuer de me plonger volontiers.
Parfois, au hasard de mes pérégrinations dans les différentes bibliothèques que je fréquente, il m’arrive de lorgner du côté de la littérature dite « pour les adolescents » et souvent je fais de bonnes rencontres*. Comment (bien) rater ses vacances d’Anne Percin en fut une, et je peux même la qualifier d’excellente !
D’abord, j’ai beaucoup souri et aussi ri franchement devant les aventures de Maxime, cet adolescent évidemment immature, qui se réjouit d’aller passer ses vacances chez sa mamie. Maxime Mainard est un jeune homme charmant mais solitaire, bourré d’un humour hautement ironique et possédant une chevelure digne de ce nom : « J’ai horreur qu’on touche à mes cheveux. Bouclés, noirs, longs et plein de nœuds : c’est la seule petite ressemblance que j’aurai jamais avec Jimi Hendricks. Alors je la cultive, si vous permettez« . Sur un certain réseau social, dénommé ici « SpaceBook® », Maxime sévit sous le pseudo de Professeur Moriarty (en référence à Sherlock Holmes), comme bon nombre d’adolescents aujourd’hui : « Heureusement, il reste Internet, source inépuisable de distractions bon marché ».
Ses vacances ne vont pas se dérouler comme prévu, loin de là ! Ses parents partis randonner allègrement en Corse sur le GR20, sa petite sœur casée en colonie de vacances avec sa meilleure copine, Maxime pense se faire dorloter par sa mère-grand, entre son ordinateur et de bonnes crêpes à la confiture maison. Mais au lieu de passer son temps à surfer sans arrêt comme il l’avait prévu, il devra affronter, seul et sans appui, la dure réalité, la vraie : la crise cardiaque dont va être victime sa grand-mère. Heureusement qu’elle habite près du Kremlin-Bicêtre, cela va leur faciliter la tâche, quoique…
Extrait de la correspondance imaginaire de Maxime :
« Chers parents,
Mon stage de survie en milieu hostile se passe bien, merci. J’espère que vous êtes pas trop morts, rapport aux frais de rapatriement qui doivent coûter bonbon, depuis la Corse. Sinon, moi ça va, j’ai mangé Hector [le chat de sa mamie] mais pas tout d’un coup, j’en ai congelé un bout pour le mois prochain. Heureusement que j’ai l’eau-de-vie de Mamie, ça m’aide pour tenir. Si jamais vous ne reveniez pas, ce serait sympa de m’envoyer un mandat parce que la prostitution masculine, ça marche pas trop dans le quartier. Bon, ben je vous laisse, c’est l’heure de ma piqure d’héroïne.
Gros bisous, votre fils-aimé,
Maxime ».
Vous l’aurez compris, ce roman d’initiation est jubilatoire ! Maxime, pas encore dégrossi, va devoir se débrouiller tout seul face à des situations un petit peu compliquées pour son âge et il s’en sort très bien, l’humour lui servant souvent de sésame, y compris dans les moments de grand blues. Ces vacances un peu ratées le feront grandir en accéléré mais également en société, lui qui avait tendance à se recroqueviller sur ses acquis…
La plume d’Anne Percin est vive, alerte et m’a fait marrer d’un bout à l’autre. Beaucoup de trouvailles linguistiques, de jeux de mots et de rythme dans ce récit irrésistible ! Les essais de Maxime en matière de cuisine sont tout simplement magnifiques (cf l’épisode des oignons, à faire pleurer de rire… oui je sais c’est facile). Un roman pour ado, certes, mais aussi pour toutes les autres tranches d’âge. Si vos vacances (avec ou sans ado) semblent compromises, alors emportez ce livre (et tout ne sera pas perdu)…
Ce livre m'a fait passer un bon moment, le style est fluide, quoique parfois un peu trop simplifié voire vulgarisé, mais bon moment de lecture, je ne peux pas dire le contraire. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de lire la suite...
Maxime est un personnage absolument génial et drôle, son cynisme et ses sarcasmes tout au long du livre m'ont fait délirer. En plus il possède une culture générale assez impressionnante (et je dois dire que je suis béate devant ses connaissances en éco, si seulement il pouvait venir m'aider à faire mon devoir). Bref c'est l'homme de ma vie, sauf qu'il a 17 ans, qu'il a déjà Pikachu (une fille sympa) et qu'il est dans un livre.
Bref, ce livre est hyper touchant, et j'ai vraiment super adoré. Je le recommande, pour qui ignore comment rater ses vacances.
Ce livre est bourré d'humour et ça fait vraiment du bien au moral ! J'ai adoré les nombreuses références et connotations à des choses de tout les jours (la musique, les films, les proverbes, les moyens de communication d'aujourd'hui, la télévision,...)
On s'attache aux personnages de Maxime et de sa grand-mère !Ils ont leurs délires bien à eux et ça fait plaisir de pouvoir imaginer qu'une relation entre deux générations opposées aujourd'hui est encore possible. De plus, on voit Maxime évoluer au fur et à mesure de la lecture.
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