"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ils ne se connaissent pas et pourtant, ils portent le même tatouage sur le bras...
Clara, disparue depuis plusieurs semaines, se réveille un matin étendue sur le sol d'une cellule obscure et infestée d'insectes ; Monsieur Concerto tente de découvrir les raisons qui l'ont conduit dans une chambre d'isolement, tandis que Charles se cloître de son plein gré.
Chacun d'entre eux se retrouvera face à son destin. Mais, dans leur quête de la vérité, ils se rendront très vite compte que les apparences ne sont pas celles qu'ils croyaient...
Claustrations - Salvatore Minni
Direction "où vous voulez, quand vous voulez", à partir du moment où vous êtes seul/seule et si possible dans le noir avec une petite lumière, pour vous mettre dans l'ambiance et parcourir les "méandres de l'esprit humain".
Tout au long de ma lecture je me suis demandée où l'auteur voulait m'emmener, puis je suis partie sur une piste.. qui forcément n'était pas la bonne !
Le dénouement final fait de ce thriller psychologique un incontournable à mettre dans votre PAL si vous ne l'avez pas encore lu !
Pour un premier ouvrage Salvatore Minni place la barre très haute. Une galerie de personnages attachants que l’on découvre ayant tous un point commun, celui de l’enfermement où plutôt comme le titre nous l’indique il est question de claustrations. Il y a Clara qui se réveille dans une cellule insalubre où elle se fait dévorer par des insectes. Monsieur Concerto qui est confiné en chambre d’isolement dans un hôpital psychiatrique. Charles soixante-cinq ans, quand a lui, a choisi de rester cloitré dans sa cave et nous découvrirons pourquoi. Un thriller hautement psychologique qui nous parle de la vie de ces trois personnages qui mystérieusement arbore le même tatouage. Chaque chapitre nous parle en alternance de l’un ou de l’autre sans que l’on n’y comprenne grand-chose dans un premier temps. Pourtant ce ne sont pas les questions qui manquent. Qui a enlevée Clara ? Pourquoi la femme de monsieur Concerto a-t-elle demandé son internement ? La situation de Charles est quand a elle rapidement expliquée. L’intrigue est intelligemment amenée, petit à petit le voile se lève sur des faits, des vérités et l’on va ainsi connaître leur vie par petites tranches au gré de leurs réminiscences. Mais jamais au grand jamais je n’aurai pu imaginer où l’auteur voulait nous emmener et ça c’était excellent un réel grand moment de lecture. J’ai adoré aller fouiller dans le cerveau des protagonistes, celui qui m’a le plus fait trembler étant bien sur Monsieur Concerto. Il y a tout une ambiance mise en place par l’auteur qui donne ce sentiment dérangeant de vivre en vase clos, c’est pas mal anxiogène et très bien décrit. Les chapitres sont courts et se dévorent tant on veut en apprendre plus sur nos personnages. Son prochain thriller « Anamnèse » paraîtra le 17 Octobre 2019, nul doute que je serai parmi ses fidèles lectrices. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/10/03/37662015.html
Lorsque j’ai vu que Claustrations faisait partie des présélections du Prix des Auteurs Inconnus, j’étais très enthousiaste. C’est un roman que j’avais envie de lire depuis sa sortie : un lien mystérieux entre les différents acteurs, qu’a priori rien ne rassemble, des conditions d’isolement, volontaire ou sous la contrainte, dont on ne sait rien… Un cruel jeu de dupes ?
Après un « avertissement au lecteur » des plus convaincant de la part de l’auteur, mon intérêt s’est émoussé. Pourquoi ça ne l’a pas fait ? Entre autres, à cause de l’aspect répétitif. On passe d’un protagoniste à l’autre sans réelle avancée et plutôt que de me laisser assaillir par les questions, j’avais simplement hâte d’arriver au bout pour voir confirmer mes suppositions et passer à autre chose. Charles, Rose, Clara et son amie Françoise, le dérangé monsieur Concerto : aucun n’a suscité la moindre réaction chez moi. J’ai besoin d’éprouver de l’empathie, ou, au contraire, du dégoût, de la colère pour un personnage, pour qu’il me donne envie d’adhérer à son histoire.
Est-ce bien écrit ? Oui… non… ? Affaire de goût. Le style est un peu trop « soigné », au détriment du naturel que j’apprécie. Un naturel que je n’ai pas non plus ressenti dans le comportement des séquestrés, qui m’ont maintenue à distance par leur superficialité. Les indices semés par l’auteur sont gros, suffisamment en tout cas pour qu’on entrevoie le pourquoi du comment, et si on m’ôte l’effet de surprise, c’est une grande partie du plaisir de lire qui disparaît. J’ajouterais que le roman ne brille pas par son audace, même si l’idée n’était pas mauvaise : les ficelles bien connues du thriller se retrouvent çà et là…
Claustrations n’est pas à la hauteur des quelques mots en ouverture, qui me laissaient espérer bien plus de suspense et de finesse dans la psychologie. Le mot de la fin ? Déçue.
Claustration. « Etat de quelqu'un qui est enfermé dans un lieu clos. »
C'est la première définition que je trouve en cherchant sur le net.
Ce mot. Mais ce mot. Il me fait déjà trembler. Avant même de commencer ma lecture. Il promet des choses troubles.
Je creuse un peu. le net est capricieux. « Réclusion volontaire pathologique, par opposition à la séquestration, qui est imposée. »
J'arrête là. Ce mot tient toutes ses promesses. Il me terrifie.
Et je me suis quand même lancé dans cette lecture.
Grand bien m'a pris.
Chapitres brefs. Différents protagonistes. Enfermés. Contre leur gré ? de leur plein gré ? Chaque cas est différent. Chaque situation est terrifiante. Et plus on avance, plus on se perd …
C'est une lecture plaisir qu'on ne lâche pas. On veut connaître la suite car Salvatore Minni nous prend par la main, au départ, puis nous pousse d'un grand coup dans le dos à fond de train dans son récit.
Je n'ai pas pu m'arrêter de lire. Jusqu'à cette fin …
Page turner efficace et inquiétant où l'auteur manipule ses personnages et son lecteur de façon brillante, ce livre est une belle surprise.
Si vous aimez les bons thrillers, les romans que l'on ne peut lâcher, je ne peux que vous conseiller de foncer sur ce livre qui a tout juste un an aujourd’hui !
Laissez vous enfermer entre ces pages, vous ne voudrez jamais en sortir …
Pour un premier livre c’est réussi. En peu de pages, l’auteur réussi à instaurer une ambiance quelque peu pesante, oppressante et assez froide.
C’est un thriller qui a de quoi perturber. Tout d’abord par l’absence totale de repère temporel mais également de lieux. En effet on ne sait pas où se déroule l’intrigue ou plutôt si… elle a lieu près de chez nous. C’est d’ailleurs ce que nous annonce l’auteur avant d’entamer son récit. Et le fait de ne pas savoir où l’on se situe, n’avoir qu’une vague idée par la description qui y sont faites, a majoré cette ambiance pesante que j’ai ressenti dès les premières pages. Tout comme l’absence de temps. Ne pas savoir quand l’histoire se situe était un peu perturbant ais entraîne également un sentiment de perdition, d’impuissance… Ce qui nous rapproche des protagonistes qui sont dans un état plus ou moins similaire.
Dans Claustrations, on suit plusieurs histoires, des personnages différents des uns des autres et qui pourtant sont reliés par un seul et même symbole tatoué sur le bras. Qu’est-ce que cela signifie ? Où va nous mener l’auteur ? Par cette intrigue, ce besoin de savoir, j’ai savouré chaque page tout en me posant de milliers de questions.
Il faut dire aussi que le rythme du livre apporte beaucoup à se mettre dans cet état. Ca commence doucement et ça monte en puissance petit à petit jusqu’à atteindre un final explosif. L’auteur arrive à exercer une certaine pression psychologique sur le lecteur en malmenant quelque peu nos protagonistes sur différents plans. Et c’est fait de sorte à ce qu’à chaque page tournée j’ai eu comme une sensation d’étau qui se resserre autour de moi. Autant dire que le titre porte bien son nom.
Alors oui, on peut facilement en deviner le dénouement mais ça ne gâche en rien la lecture. En effet, ici ce qui importe c’est comment l’auteur va-t-il amener les évènements pour nous concocter son final ? Ce que je peux dire c’est je me suis quand même légèrement fait berner mais surtout un sentiment de malaise, d’urgence m’a prise dans les 50 dernières pages.
C’est un thriller court mais efficace. Le suspens est présent, l’intrigue psychologique impacte le lecteur mais surtout en quelques pages Salvatore Minni à instauré une ambiance pesante, oppressante parfois malaisante même. C’est ce qui fait que j’ai accroché à ce livre. Lisez-le seul, avec une lampe de chevet pour seul éclairage et vous voilà plongez dans le livre de suite.
Si je devais émettre une seul bémol qui a pu perturber mon début de lecture ce serait le temps choisi pour la narration. Ca m’a quelque peu déstabilisé sur le début mais au final on s’y habitue. Mais ce serait vraiment pour chipoter car entre vous et moi, c’est un très bon premier thriller.
En bref,
Claustrations vous donnera envie de prendre une grande bouffée d’air frais à la fin de votre lecture. Une intrigue qui monte crescendo jusqu’à un dénouement explosif en seulement 220 pages. J’ai hâte de découvrir son prochain thriller !
Rarement lu un récit aussi navrant, peu crédible et mal écrit.
Ce livre est juste génial. J'ai adoré. J'ai beaucoup apprécié les chapitres très courts. Vu que je voulais absolument connaitre la suite, les chapitres courts permettent de lire à tout moment.
J'ai également eu la chance de rencontrer l'auteur lors d'une dédicace et c'est vraiment une personne très généreuse et disponible pour ses lecteurs. Un très agréable moment. J'attends le prochain roman avec impatience.
Ce n’est pas tant de l’histoire dont je vais vous parler pour une fois mais plus de la qualité du livre pour lequel j’ai quand même dû débourser 19€ et pour lequel je me faisais une joie de pouvoir lire, sachant qu’en plus je l’ai précommandé début octobre pour une sortie officielle le 19.
Quand je l’ai commencé, je me suis rendu compte après environ 50-60 pages, de la presence d’une faute d’orthographe. JE n’y ai pas trop prêté attention et je me suis dis que ça peut arriver. Apres tout les correcteurs et bêtas lecteurs ont peut-être manqué cette faute, mais quand je m’aperçois après avoir fini le livre que les fautes tant d’orthographe que d’omission de lettres ou de mots se répètent, on a tendance a regretter son achat.
Je me suis donc empressé de faire un petit mail à l’éditeur nouvelles plumes, si j’ai bien reçu un accusé de réception, en revanche je n’ai pas eu de réponse à mon mail pour le moment.
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