L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Accablé d'une postérité perpétuellement vouée aux polémiques les plus navrantes, mais qui suffirent à blesser ses amis de toujours, Cioran fut, à d'autres moments, l'objet de récupérations insidieuses. Une chose est sûre : c'est d'un sourire narquois que l'auteur du Précis de décomposition eût neutralisé "la curée des scribes funèbres" qui l'assaille. Il était temps de rendre à la littérature cet ami de Beckett et de Michaux, avec lesquels il vécut en "intense proximité". De célébrer celui que Paul Celan, Saint-John Perse et Octavio Paz, parmi tant d'autres, saluèrent. Par un effet d'ombre portée de ses écrits peut-être, on a pu penser à un Cioran solitaire, coupé de son époque et de ses contemporains. La lecture attentive de ses oeuvres, l'analyse serrée de ce qui s'est joué lorsqu'il choisit d'abandonner sa langue maternelle pour mieux renaître en français et en littérature, révèlent au contraire un homme attentif à ses pairs. Pour preuve, ce dialogue, d'une richesse insoupçonnée, qu'il soutint constamment avec Fondane, Paulhan, Sartre et Blanchot. Ce volume, qui croise les voix et les regards les plus divers comme les plus inédits, s'efforce de rendre à l'oeuvre de Cioran sa dimension européenne.
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