Après la mort de son père (homme dur et cupide) et le placement en maison de retraite de sa mère (femme aimante et désenchantée), Gérard Avenel retrouve le vieil album-photos de ses ancêtres. Des images le poursuivent : un grand-père fusillé par les Allemands et un père prisonnier de guerre. Il tente de comprendre pourquoi celui-ci ne l´avait pas aimé. Il est plus troublé encore quand il découvre le portrait d´une jolie femme allemande parmi les papiers de mobilisation. L´idée de la retrouver le taraude. « Non seulement j´étais frappé par la ressemblance que cet homme et moi avions au même âge, mais cette sérénité toujours exprimée continuait de m´interroger. Le prisonnier semblait ne manquer de rien et connaissait même des jours heureux. Était-ce bien lui mon père, l´homme tant affecté d´avoir été prisonnier pendant cinq ans moins un jour ? »
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