"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis sa refondation au IVe siècle par Constantin, le premier empereur romain chrétien, l'ancienne Byzance, devenue alors Constantinople et depuis lors Istanbul, a résisté durant un millénaire aux assauts des Barbares et des Arabes.
Elle n'a subi la honte et les drames d'une occupation étrangère qu'en 1204, le jour de Pâques, où les troupes croisées venues d'Occident la mirent à sac. Là commence la lente agonie que retrace cet ouvrage. Ayant recouvré son indépendance en 1261, la deuxième capitale du monde, soeur et rivale de Rome, redevient, avec ce qui lui reste d'empire dans les Balkans et au Proche-Orient, un miracle de culture et de civilisation, incarnation encore vivante des prestiges de l'Antiquité grecque.
Résistant pied à pied à la pression extérieure, la Ville admirable tombe aux mains des Turcs ottomans le 29 juin 1453, après de durs combats et au prix de violences et de destructions inouïes. Le sultan Mehmet II et le Croissant de ses étendards l'emportaient sur le Basileus et sa croix grecque. L'année même où se terminait en France la guerre de Cent Ans, un monde nouveau s'ouvrait. 1453 est l'une des très grandes dates de l'histoire du monde.
Elle est pour l'auteur l'occasion de restituer les splendeurs, les drames et la puissante originalité du monde byzantin.
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