"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après vingt ans d'exil à New York, Mary Ann revient à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael " Mouse " Tolliver, et retrouve la légendaire Anna Madrigal, qui n'a perdu ni sa vivacité d'esprit ni son énergie malgré ses 80 ans.
Dans ce huitième volume, Mary Ann revient à San Francisco après 20 ans passés sur la côte Est. Personnage principal dans les premiers tomes de la série, elle avait peu à peu laissé la vedette à Michael (Mouse) Tolliver, pendant qu’elle-même allait tenter sa chance comme star du petit écran à New York. Une chance qu’elle n’a pas vraiment rencontrée, et elle s’en revient à San Francisco, meurtrie dans son corps et dans sa tête. Trompée par son mari et atteinte d’un cancer, en proie au doute et à la culpabilité (elle s’en veut toujours d’avoir « abandonné », à l’époque, ses amis, son premier mari Brian, et Shawna, leur fille adoptive), elle espère guérir ses blessures auprès de Michael. Le temps a passé, Madame Madrigal a plus de 80 ans et se fragilise, Michael a la soixantaine bedonnante mais est toujours heureux avec Ben, son jeune mari, Brian parcourt le pays au volant de son mobile home, Shawna tient toujours son blog sur la sexualité, pendant que Jake, apparu au tome précédent, se prépare à son opération de changement de sexe, et que DeDe et D’Or font une réapparition accessoire. Nous sommes désormais en 2008, Obama a été élu, internet et Facebook font partie du quotidien. Maupin, comme toujours, s’adapte à l’époque et à l’âge de ses personnages. Si chacun se tracasse un peu plus pour sa santé, il y a toujours les mêmes craintes de ne plus plaire, de ne plus être aimé, de ne pas être aimé pour ce qu’on est. Seule Anna Madrigal semble au-dessus de ces préoccupations, et se contente de diffuser sa sagesse et sa sérénité à ses enfants de cœur.
Après « Michael Tolliver est vivant« , plus introspectif et écrit à la première personne, on renoue ici avec la marque de fabrique des « Chroniques » : une succession de chapitres courts avec beaucoup de dialogues, passant d’un personnage à l’autre, entremêlant de petites intrigues qui n’ont au départ aucun lien entre elles mais qui finissent par se rejoindre en une seule, en l’occurrence une sombre histoire liée à un vieux secret partagé uniquement par Michael et Mary Ann.
Bon alors les ficelles sont un peu grosses, ce n’est pas ultra-palpitant ni vraisemblable, mais cette saga continue à me faire sourire et oublier le temps de quelques heures la grise époque que nous traversons. De l’humour, des joies et des peines, de la nostalgie, de l’amour un peu fleur bleue ou épicé, des amitiés à toute épreuve, quelques observations bien balancées, des personnages attachants,…, une petite bulle de bien-être dans ce monde inconfortable.
Il y a longtemps que j'ai lu les 6 premiers volumes de la saga des "Chroniques de San Francisco". J'avais été un peu déçu avec le 7eme.... Et un peu aussi avec le 8eme....Les personnages ont vieillit, il y a moins de rebondissements, je trouve que ça a perdu de son charme
Blessée dans son coeur et dans sa chair, Mary-Ann revient panser ses plaies à San Francisco, avec dans ses valises la lourde culpabilité d'avoir abandonné ses amis il y 20 ans de cela. Mais Mouse, son ami de toujours, ne lui en veut pas et l'accueille à bras ouverts dans la maison qu'il partage avec son mari Ben. C'est l'occasion pour les deux sexagénaires de renouer les liens distendus, de se souvenir du passé et de parler de l'avenir.
C'est toujours un plaisir de retrouver les personnages des Chroniques de San Francisco même s'ils ont pris de l'âge et doivent désormais affronter des problèmes de "vieux": cancer, libido en berne, impuissance, prises de poids,etc. Mais ils sont touchants ces héros fatigués et n'ont perdu ni leur goût de vivre, ni leur humour. Même si le ton est plus nostalgique, plus doux-amer, cet épisode est un bon crû. MAUPIN donne des nouvelles de Mme Madrigal, Shawna, D'or et DeDe, renoue avec une intrigue à suspens comme fil conducteur du récit et ancre encore une fois son histoire dans le temps présent avec Facebook, l'élection d'Obama, la loi contre le mariage gay, etc.
Alors bien sûr, ce n'est plus la franche rigolade des débuts mais on passe un bon moment, comme lorsqu'on retrouve des amis après une longue absence. Les fans de la série auraient tort de s'en priver!
dernière saison des chroniques de San Francisco... les personnages ont bien vieilli depuis la première saison mais ils gardent tout leur charme.
Un peu déçue par le précédent (Mickaël Tolliver est vivant) j'ai retrouvé avec ce tome, 8 je crois, le ton et l'humour qui m'avaient fait adorer les premiers tomes il y a 10 ans maintenant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !