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Les réseaux sociaux peuvent-il fabriquer du chaos ? Une enquête très fouillée sur Facebook, Youtube et anciennement Twitter explique leur influence sur des événements tels que la victoire de Trump aux élections américaines, les émeutes au Sri Lanka et en Birmanie. Il démonte les moteurs de la psychologie qui entraine l'addiction aux réseaux sociaux, comment l'algorithme oriente nos choix et augmente notre dépendance au bénéfice de la publicité. Des chercheurs et des acteurs témoignent des mécanismes à l'origine de la mort de pauvres gens qui pensaient vivre en paix dans leur village. On touche ainsi du doigt les implications des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle dans le quotidien de notre vie en Société. C'est à la fois terrifiant et fascinant. L'auteur qui pose sur ce phénomène le regard d'un spécialiste des affaires internationales, des questions sociales et des conflits internationaux offre des pistes pour résister. Max Fisher, journaliste au New York Times, nous fait profiter de la rigueur de ses investigations déclenchées par un lanceur d'alerte chargé de la 'modération' pour le sud-est Asiatique chez Facebook. Le New York Times a pblié une critique élogieuse (en ligne et sur la couverture du numéro du 11 septembre du New York Times Book Review),: " [Un] récit faisant autorité et dévastateur sur les impacts des médias sociaux... absolument convaincant et devrait dissiper tout doute sur l'importance de l'intervention algorithmique dans les affaires humaines..." Extraits « Comment des entreprises ne produisant rien de plus que des lignes de code vouées à être traduites sur un écran peuvent concrètement contrôler l'esprit de leurs utilisateurs ? », demandait Nir Eyal -un consultant très connu de la Silicon Valley- dans son livre publié en 2014, Hooked (Accroché) : Comment concevoir des logiciels façonnant des habitudes. Selon lui, les services comme Twitter ou Youtube « altèrent notre façon de nous comporter au quotidien, exactement comme leurs créateurs l'ont voulu ». Un des modèles explicatifs favoris d'Eyal est celui de la machine-à-sous. Elle est conçue pour répondre à chaque action par une stimulation visuelle, auditive et tactile : un son une fois la pièce insérée, un tremblement quand la manette est actionnée, et des lumières colorées une fois arrêtée. Tout ceci relève du conditionnement Pavlovien. Le physiologiste russe Ivan Pavlov sonnait une cloche pour prévenir son chien du repas mais avec le temps le simple bruit donnait lieu à des réactions automatiques de l'organisme chez le chien. C'est le même processus à l'oeuvre ici : les stimulations diverses donnant au cerveau l'impression d'avoir gagné, le simple fait d'actionner la manette devient une source de plaisir. "
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