Ce travail en architecture a été élaboré sous la direction de Mounir Dhouib, professeur à l'Ecole Nationale d'Architecture et d'Urbanisme de Tunis. Sfax, deuxième ville de Tunisie, un exemple parmi tant d'autres, de villes étendues « à leur insu », sans politique urbaine aucune, victime de l'étalement urbain et des temps modernes. Dans cet écrit, je mène une réflexion sur l'habitant sfaxien, son espace habité et sa culture de l'habiter. Le Jnéne avec son borj dressé au milieu de ses arbres fruitiers, est l'habitation sfaxienne par excellence. Un héritage aujourd'hui délaissé par les locaux. Nous oublions souvent que nos pères ont fait de leurs maisons, par les dispositifs les plus simples, des habitations durables, bien souvent de meilleurs alliés à l'environnement que les dispositifs proposés par les concepteurs contemporains. Par ce travail, je mets en évidence l'importance de la culture d'habiter dans l'évolution du paysage urbain de la ville et son devenir. L'architecture domestique n'est-elle pas le reflet de la société et des relations humaines?
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